Sondage 70 % des agriculteurs sensibilisés par la distribution sur le port d'EPI

Coopératives et négoces communiquent sur le port des EPI, comme ici la Scael, coopérative d'Eure-et-Loir, qui s'est engagée, depuis plus de deux ans, dans une campagne de sensibilisation des produits phytosanitaires auprès des agriculteurs. Coopératives et négoces communiquent sur le port des EPI, comme ici la Scael, coopérative d'Eure-et-Loir, qui s'est engagée, depuis plus de deux ans, dans une campagne de sensibilisation des produits phytosanitaires auprès des agriculteurs.
Coopératives et négoces communiquent sur le port des EPI, comme ici la Scael, coopérative d'Eure-et-Loir, qui s'est engagée, depuis plus de deux ans, dans une campagne de sensibilisation des produits phytosanitaires auprès des agriculteurs. Coopératives et négoces communiquent sur le port des EPI, comme ici la Scael, coopérative d'Eure-et-Loir, qui s'est engagée, depuis plus de deux ans, dans une campagne de sensibilisation des produits phytosanitaires auprès des agriculteurs.

D'après une enquête exclusive ADquation-Agrodistribution, 70 % des agriculteurs estiment que leur technicien de coopérative ou de négoce les sensibilise au port d'équipements de protection individuelle.

A la question, êtes-vous d'accord avec la phrase suivante : « Mon technicien principal de coopérative ou de négoce me sensibilise sur le port d'EPI (équipements de protection individuelle) », près des trois quarts des agriculteurs interrogés (70 %) répondent de façon positive. Ce chiffre est issu d'un sondage ADquation pour Agrodistribution (à découvrir le baromètre complet dans AD n°249, mai 2014), réalisé par téléphone du 7 au 10 avril 2014 auprès de 505 chefs d'exploitation agricole ayant au moins 50 ha de SAU.30 % des répondants sont « tout à fait d'accord » avec l'affirmation, 40 % « plutôt d'accord », 7 % « plutôt pas d'accord » et 14 % « pas du tout d'accord ». Enfin, 8 % ne sont pas concernés, et 1 % se classe dans la réponse « non précisé ».Plus de sensibilisation en grandes culturesLe taux d'agriculteurs qui déclarent être sensibilisés par leur technicien est plus élevé chez les exploitations en orientation grandes cultures (78 %) et chez les agriculteurs ayant moins de 40 ans (79 %). La part des agriculteurs n'étant pas d'accord avec cette affirmation est plus importante chez les éleveurs (30 %).« 70 %, c'est positif, juge Sébastien Picardat, directeur général de la Fédération du négoce agricole, mais il reste du chemin à parcourir. » Proposer des EPI dans les dépôts est l'une des obligations de l'agrément phytos.Communiquer sur les plates-formes d'essais« Le score n'est pas complètement satisfaisant, mais il est important. Le travail réalisé par les coopératives du réseau InVivo, depuis trois-quatre campagnes, porte ses fruits », estime François Begat, responsable Santé végétale, chez InVivo. Cette année, les coopératives du réseau vont mettre l'accent, lors des visites sur les plates-formes d'essais, sur les fondamentaux de la protection individuelle par des affiches et des panneaux.« En plus, la nouvelle obligation d'étiquetage des produits phytos avec des indications sur les EPI contribuera aussi à sensibiliser les agriculteurs. Nous les encourageons à lire les étiquettes », ajoute François Begat.Bientôt une campagne sur les vêtements de travailAprès les mains et les yeux, la campagne de sensibilisation organisée par Adivalor, les chambres d'agriculture, Coop de France, Farre, FNA, FNSEA, InVivo, Jeunes Agriculteurs et l'UIPP, portera sur les vêtements de travail.

Marion Coisne

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