Aquitaine Lur Berri annonce ses projets de développement

Lundi 3 février, Olivier Gémin, directeur général de Lur Berri (à gauche), et Sauveur Urrutiaguer, président, à la sortie du point presse. © LE SILLON Lundi 3 février, Olivier Gémin, directeur général de Lur Berri (à gauche), et Sauveur Urrutiaguer, président, à la sortie du point presse. © LE SILLON
Lundi 3 février, Olivier Gémin, directeur général de Lur Berri (à gauche), et Sauveur Urrutiaguer, président, à la sortie du point presse. © LE SILLON Lundi 3 février, Olivier Gémin, directeur général de Lur Berri (à gauche), et Sauveur Urrutiaguer, président, à la sortie du point presse. © LE SILLON

La coopérative basque Lur Berri a tenu, le 3 février, un point presse dans ses locaux d'Aïcirits (Pyrénées-Atlantiques), devant trois journalistes de la presse locale. A cette occasion, Sauveur Urrutiaguer, le président, et Olivier Gémin, le directeur général, ont présenté les projets sur lesquels travaille le groupe.

Spécialisée dans l'élevage bovin, avec près de 50 000 têtes commercialisées en 2012-2013, Lur Berri exporte chaque année 15 000 broutards vers l'Italie et l'Espagne, ce qui représente une importante perte de valeur ajoutée. Afin de renforcer sa filière de transformation, qui repose essentiellement sur sa filiale d'abattage Arcadie Sud-Ouest dont elle possède 43 %, et de mieux valoriser cette production, la coop veut développer une activité d'engraissement de jeunes bovins.Plus de viande de jeunes bovinsSelon ses responsables, il s'agit de répondre à une attente des consommateurs européens qui achètent de plus en plus de viande de jeunes bovins, rare segment en progression cette année, sur le marché des viandes bovines.Toujours dans l'optique d'une meilleure valorisation de ses bovins, Lur Berri a également créé deux nouvelles filières. En septembre dernier, avec Arcadie Sud-Ouest et le groupe de grande distribution Système U auquel elle vend sa viande bovine, elle a adhéré à l'association Bleu-Blanc-Coeur. Elle peut ainsi promouvoir ses blondes d'Aquitaine, engraissées aux graines de lin, riches en oméga 3.La coop a aussi adhéré à la marque Herriko, démarche collective qui regroupe producteurs et transformateurs du Pays basque, créée pour identifier des bovins100 % locaux, nés, élevés, engraissés et abattus sur place.7 millions d'euros pour les semences, 6,5 pour les canardsLur Berri mise, par ailleurs, sur le développement de sa filière de semences de maïs et va investir 7 millions d'euros dans son usine d'Aïcirits, pour augmenter ses capacités de séchage et de stockage. Les process de calibrage seront aussi améliorés et une technologie innovante sera mise en place pour réduire la consommation d'énergie de 30 %. Le programme de production, en hausse de 30 % en 2013 (3 600 hectares) progresse encore en 2014, pour atteindre 4 200 hectares, entièrement contractualisés avec Pioneer, partenaire de Lur Berri depuis plus de cinquante ans.Enfin pour consolider sa filière palmipèdes gras, qui approvisionne sa filiale Labeyrie, Lur Berri va investir 6,5 millions d'euros dans l'abattoir de Came, qui réalise abattage et découpe pour l'ensemble des canards produits par ses adhérents. En 2012-2013, cette activité s'est montée à 3,7 millions de têtes, en hausse de 2,5 %.Un chiffre d'affaires consolidé en léger repliCôté collecte, le tonnage 2012-2013, qui atteint 373 000 tonnes, est en repli à la suite d'un rendement exceptionnel l'année précédente et à une année 2013 difficile sur le plan climatique. Le chiffre d'affaires appro, de 46,5 millions d'euros, est en revanche resté stable.Enfin, en léger repli, le chiffre d'affaires consolidé du groupe est passé de 1 128 millions d'euros en 2011-2012 à 1 125 en 2012-2013. L'excédent brut d'exploitation, toutefois, est en hausse à 89,1 millions d'euros contre 85,6 l'année dernière.

Florence Jacquemoud

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre