Nord-Ouest Biocer surfe sur la vague du bio

Pierre de Contes, directeur de Biocer (à gauche) et Yves Vanhoecke, président : « Notre progression est due principalement aux reconversions et à la fusion avec la coopérative picarde Abio. » © J.-C. BALLANDONNE Pierre de Contes, directeur de Biocer (à gauche) et Yves Vanhoecke, président : « Notre progression est due principalement aux reconversions et à la fusion avec la coopérative picarde Abio. » © J.-C. BALLANDONNE
Pierre de Contes, directeur de Biocer (à gauche) et Yves Vanhoecke, président : « Notre progression est due principalement aux reconversions et à la fusion avec la coopérative picarde Abio. » © J.-C. BALLANDONNE Pierre de Contes, directeur de Biocer (à gauche) et Yves Vanhoecke, président : « Notre progression est due principalement aux reconversions et à la fusion avec la coopérative picarde Abio. » © J.-C. BALLANDONNE

Lors de son assemblée générale le 4 décembre au lycée agricole de Chambray (Eure), la coopérative spécialisée dans les productions végétales bio a présenté un chiffre d'affaires en hausse de 32 % à 7,8 millions d'euros pour 2012-2013. Ses ventes passent de 10 000 à 13 000 tonnes de céréales et protéagineux.

« Sur l'exercice clos le 30 juin 2013, notre progression est due principalement aux reconversions et à la fusion en 2012 avec la coopérative picarde Abio », rappelle Yves Vanhoecke, le président de Biocer.Basée au Plessis-Grohan, dans l'Eure, la coopérative compte désormais 184 adhérents répartis sur 21 départements du nord-ouest de la France. Elle dispose d'une capacité de stockage de 14 300 tonnes sur quatre sites : Le Plessis-Grohan et Beaumont-le-Roger (Eure), Fouilloy (Oise) et Maisse (Essonne). Ce dernier site accueille également la station de semences Ubios détenue à 50/50 par Biocer et Cocebi.Le prix de base du blé panifiable à 360 €/t en 2012Le chiffre d'affaires de 7,8 millions d'euros en 2012-2013 se répartit entre la vente de grains en vrac (60 %), les farines (16 %), les semences (13 %) et divers appros (11 %). Les débouchés sont l'alimentation humaine (floconnerie, malterie, huilerie), les fabricants d'aliments du bétail et les magasins spécialisés en produits bio.La collecte totale, 13 000 tonnes dont un tiers de blé, est restée stable cette année. « En 2012, nous avons maintenu le prix de base du blé panifiable à 360 euros/tonne, hors primes de qualité et de stockage », rappelle Pierre de Contes, le directeur de Biocer.Construction d'un projet collectif fortPour poursuivre son développement, Biocer compte sur les reconversions et sur l'accord passé l'an dernier avec Cap Seine. Celui-ci prévoit que les adhérents de Cap Seine peuvent livrer leur production bio pour le compte de leur coopérative dans les silos de Biocer. Celle-ci fournira également Cap Seine en semences bio à partir de la station de Maisse.Les 11 et 12 décembre prochains, salariés, adhérents et administrateurs se retrouvent également pour élaborer le projet d'entreprise. « Chacun pourra exprimer ses attentes sur le devenir de Biocer dans le paysage de demain. C'est la première fois qu'adhérents et salariés se retrouveront ensemble pour construire un projet collectif fort », souligne Yves Vanhoecke. Pour lancer les débats, Biocer avait invité à son AG Hubert Grallet, ancien président de Coop de France métiers du grain et Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio.

Jean-Claude Ballandonne

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