« Que de chemin parcouru depuis 1933, et la création de la Flandre Maritime, constate Francis Hennebert, quatrième président de la coopérative du Nord depuis sa fondation. Rien que depuis 1974, la coopérative a vu sa collecte passer de 14 000 tonnes, à dix fois plus aujourd'hui. Elle disposait de 7 000 tonnes de capacité de stockage, c'est plus de 200 000 tonnes en 2013, après les fusions avec plusieurs petites coopératives et création de sept nouveaux silos. »En 2013, la coopérative qui est devenue « La Flandre » tout court, termine son dernier exercice avec un chiffre d'affaires en hausse de 21 % à 72,4 millions d'euros, 114,3 millions d'euros avec sa structure de négoce SA Devulder et Ghys, mais un résultat en retrait à 99 000 euros, car elle a dû approvisionner 800 000 euros, à la suite de la mise en redressement judiciaire de l'entreprise d'aliments canins Continental nutrition.Diminuer les coûts logistiques et améliorer la flexibilitéLes dirigeants de la coopérative travaillent désormais sur un plan stratégique à cinq ans, avec la volonté de réduire ses coûts de fonctionnement. Ils ont pour cela prévu de réorganiser les implantations de silos pour diminuer les coûts logistiques tout en améliorant la flexibilité en période de pointe.Ils réfléchissent également à un moyen de mieux récompenser les adhérents fidèles, et travaillent avec des experts comptables sur la possibilité de proposer aux agriculteurs, des parts sociales qui pourraient être déductibles fiscalement au titre des DPI, déduction pour investissements.
Blandine cailliez
