Bourgogne Nouveaux projets, nouvelle dimension pour Dijon céréales

Pierre Guez (à droite), directeur général, et Marc Patriat, président de Dijon céréales, souhaitent faire de la Bourgogne une région productrice de blés grands crus, tout en réduisant au mimimum l'impact de l'agriculture sur l'environnement. Pierre Guez (à droite), directeur général, et Marc Patriat, président de Dijon céréales, souhaitent faire de la Bourgogne une région productrice de blés grands crus, tout en réduisant au mimimum l'impact de l'agriculture sur l'environnement.
Pierre Guez (à droite), directeur général, et Marc Patriat, président de Dijon céréales, souhaitent faire de la Bourgogne une région productrice de blés grands crus, tout en réduisant au mimimum l'impact de l'agriculture sur l'environnement. Pierre Guez (à droite), directeur général, et Marc Patriat, président de Dijon céréales, souhaitent faire de la Bourgogne une région productrice de blés grands crus, tout en réduisant au mimimum l'impact de l'agriculture sur l'environnement.

La coopérative dijonnaise, qui vient de tenir son assemblée générale le 4 décembre, consolide par de nouveaux projets aussi bien sa structure que son territoire.

« L'accord entre Axéréal et Cérévia nous fait entrer dans une nouvelle dimension interrégionale », souligne Pierre Guez, directeur général de Dijon céréales, se référant ainsi à la toute dernière actualité qui concerne la coopérative bourguignonne. Celle-ci est en effet l'artisan majeur de l'union Cérévia regroupant des coopératives de Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes autour de la commercialisation des céréales.Cet accord historique pourrait déboucher sur d'autres partenariats avec le groupe coopératif du Centre, notamment avec sa filiale meunière, Axiane, afin d'assurer la pérennité du pôle meunerie bourguignon pour ses activités conventionnelles et bio.

Cette actualité concrétise la volonté de Pierre Guez et de son président, Marc Patriat, d'ancrer leur structure, tout en entraînant d'autres, dans une stratégie au-delà de leur territoire afin de mieux aborder l'avenir.Une nouvelle offre adhérentsUne volonté qui amène la coopérative, au chiffre d'affaires de 403 millions d'euros (488 millions d'euros groupe), à consolider ses différents métiers dans des contextes de campagne souvent perturbés par les aléas climatiques, comme le gel de 2012 et les inondations de 2013.Aussi, face à une nouvelle Pac peu favorable à une zone intermédiaire comme celle de Dijon céréales, le besoin de compétitivité est plus que jamais au rendez-vous et devient le fil conducteur du projet d'entreprise à l'horizon 2015. Pour y répondre sur le terrain, une nouvelle offre de services va être proposée aux adhérents.Développer l'élevageDe même, l'élevage devrait reprendre du poil de la bête grâce à un projet de relance de l'engraissement avec différents partenaires. L'outil d'alimentation animale de Munois a été reboosté (+ 35 % d'activité) avec l'installation d'une mélangeuse et d'un lamineur. Et le laboratoire Cérélab (50 % Dijon céréales) est mis à contribution par son équipement en appareil d'analyse de fourrages.En outre, Dijon céréales compte rebondir sur le plan protéines végétales soutenu par le Conseil régional de Bourgogne et a conclu un partenariat avec la coop de déshydratation de Baigneux-les-Juifs.Création de Bourgogne énergieQuant au rapprochement avec la petite coopérative de déshydratation d'Ivry-en-Montagne, la fusion vient d'être validée ce mercredi 4 décembre en AG. Son outil va être déployé pour la fabrication de granulés bois, lancée en 2010 en sus du séchage de divers fourrages, dans la nouvelle société du groupe, Bourgogne énergie, effective en juillet 2014. Cette dernière entité va accueillir également Bourgogne Pellets et l'activité carburant de Dijon céréales, qui a pris une autre dimension avec la création d'une station-service dans une zone non pourvue en la matière.Ce soutien au développement local se traduit à l'échelle régionale par l'implication de Dijon céréales dans le futur technopôle Agronov dont les travaux viennent d'être lancés. Pierre Guez préside l'association qui a assuré la promotion du dossier de ce nouveau centre de recherche agronomique qui va accueillir des start-up, des services techniques et les chambres d'agriculture de Bourgogne et Côte-d'Or.

La plate-forme régionale d'essais Artémis, réunissant la coop de Dijon et certaines de ses consoeurs, s'imbrique d'ailleurs dans cet ensemble. Fervent adepte de l'innovation - le pain G-nutrition mis au point par Cérélab dans le cadre du pôle Vitagora en est une belle illustration -, Pierre Guez caresse toujours l'espoir que cette ferveur soit à la source d'une nouvelle organisation innovante entre les forces vives des coopératives de la Bourgogne-Franche-Comté.

Hélène Laurandel

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre