Encore plus de soja local pour Alicoop

Alicoop adosse son engagement sur le projet d’Océalia de développement des surfaces de soja, qui pourraient être multipliées par sept.
Alicoop adosse son engagement sur le projet d’Océalia de développement des surfaces de soja, qui pourraient être multipliées par sept.

Alicoop, parmi les premiers signataires du nouveau Manifeste « zéro déforestation importée », appuie son engagement sur le développement de la filière soja dans la zone de sa maison mère Océalia, avec un projet d’unité de trituration.

Alicoop, filiale du groupe coopératif Océalia, a été l’un des premiers opérateurs français de la nutrition animale à signer le manifeste d’engagement « zéro déforestation importée » lancé au Salon de l’agriculture.

Le fabricant d’aliments adosse son engagement au projet de développement de la culture du soja dans la zone de la coopérative (Poitou-Charentes et Limousin). De 1 000 ha aujourd’hui, la production pourrait y atteindre 7 000 ha et s’accompagnera d’un investissement industriel dans une unité de trituration.

Un investissement de 6,5 M€

L’investissement, d’un montant prévisible de 6,5 M€, sera piloté par Alicoop en partenariat avec des céréaliers, ses coopératives actionnaires, les éleveurs et le fonds d’investissement Soleo développement (Océalia, Sèvre et Belle, Cap Faye, Terra Lacta, Caveb, Alicoop, Crédit Agricole).

La Région Nouvelle-Aquitaine a déjà fait connaître son soutien dans le cadre du plan protéines régional et le dossier a été soumis au plan France Relance. L’unité pourrait être opérationnelle en 2024.

Alicoop possède 5 usines d’aliments et fabrique 355 000 t d’aliments par an à 85 % garantis non OGM. Elle vise ainsi l’autonomie protéique de sa filière non OGM (15 000 t équivalent graines).

Yanne Boloh

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