Promesse tenue. En 2017, le candidat Macron inscrivait la séparation du conseil et de la vente à son programme. Quatre ans plus tard, la mesure est en vigueur, avec pour objectif, « prévenir tout risque de conflit d’intérêts », comme le rappelait le préfet Bisch dans un rapport en décembre dernier. La transposition en réglementation fut un casse-tête : si la mesure a été actée dans la loi EGalim fin 2018, la profession a dû attendre octobre 2020 pour avoir le détail des textes, pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2021. La quasi-totalité des coopératives et négoces ont choisi la vente, renonçant au conseil phytos. Y compris des structures s’étant initialement positionnées pour le conseil, à l’image de Bourgogne du Sud (lire p. 33). En cause, la sortie tardive des textes et leur contenu. Finalement, les vendeurs pourront continuer à faire de l’observation et du diagnostic au champ, un moindre mal par rapport aux craintes initiales.
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Conseil et vente phytos Se réinventer après la séparation

Depuis le 1er janvier 2021, les distributeurs ne peuvent plus vendre des produits phytos et conseiller les agriculteurs sur le sujet. La réforme, dont certaines règles restent ambiguës, entraîne une cascade d’évolutions dans les entreprises. Elle redéfinit le rôle du TC, et plus largement la stratégie d’accompagnement des producteurs. Tour d’horizon de ces changements, témoignages à l’appui. Par Marion Coisne
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