Depuis plusieurs années, la filière française de production de semences peine à maintenir son réseau d’agriculteurs multiplicateurs. La situation s’est même dégradée depuis deux ans. « Avec les aléas climatiques de plus en plus forts, la baisse des moyens de production comme les produits phytosanitaires, le désamour des citoyens envers le monde agricole et les difficultés en matière d’irrigation ces deux dernières années, la filière rencontre de plus en plus de difficultés pour conserver l’intérêt des producteurs », concède Didier Nury, ancien président de l’UFS (Union française des semenciers). Un autre facteur s’est ajouté à ces difficultés : l’envolée des matières premières à la suite du conflit russo-ukrainien, ce qui a rendu moins attractive sur le plan économique la multiplication de semences.
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Redonner de l’attrait à la multiplication

Face aux contraintes de la production et à la hausse des prix des commodités ces dernières années, la multiplication de semences a perdu de son intérêt auprès des agriculteurs. Pour les semenciers, redynamiser la filière française est un enjeu majeur pour conserver sa compétitivité.
2015
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