Le marché des engrais minéraux serait-il revenu en terrain connu après le spectre du manque de marchandise en 2022 et la reprise de l’économie après Covid ? En première lecture, c’est ce qu’on pourrait croire, vu la courbe des prix (voir ci-contre) et un certain effacement de la volatilité. Après avoir été multipliés par trois ou quatre, les niveaux des cours ont fortement reflué depuis un an, sous l’effet de différents facteurs, notamment la baisse des cours du gaz, sachant qu’il est admis que le gaz représente 90 % du coût de production de l’ammoniac nécessaire à la fabrication d’ammonitrate. « La corrélation entre les cours du gaz et ceux des engrais azotés est de 80 %, constate Alexandre Willekens, consultant spécialisé dans le marché des engrais pour Argus média France. Or les cours du gaz TTF (aux Pays-Bas, NDLR) avaient décuplé du fait de la guerre en Ukraine, pour atteindre des sommets à 350 €/MWh. Cependant au fil des mois, les marchés ont été réorganisés pour pouvoir faire sans le gaz russe. »
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L’impossible retour à la normale pour les minéraux

Après la flambée de 2022, les prix se sont stabilisés à un niveau plus élevé qui intègre les effets de l’inflation et de la réorganisation des flux sur fond de tensions géopolitiques. Cependant, la crise a laissé son empreinte et la filière des engrais a encore bien d’autres défis à relever.
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