Bassin parisien Acolyance, Valfrance et Vivescia en navette ferroviaire pour Sénalia

Valfrance expédiera 32 000 tonnes de céréales par an par voie ferroviaire vers Rouen depuis ses cinq silos embranchés sur le rail, dont celui de Nanteuil-le-Haudouin, dans l'Oise. Valfrance expédiera 32 000 tonnes de céréales par an par voie ferroviaire vers Rouen depuis ses cinq silos embranchés sur le rail, dont celui de Nanteuil-le-Haudouin, dans l'Oise.
Valfrance expédiera 32 000 tonnes de céréales par an par voie ferroviaire vers Rouen depuis ses cinq silos embranchés sur le rail, dont celui de Nanteuil-le-Haudouin, dans l'Oise. Valfrance expédiera 32 000 tonnes de céréales par an par voie ferroviaire vers Rouen depuis ses cinq silos embranchés sur le rail, dont celui de Nanteuil-le-Haudouin, dans l'Oise.

Les trois coopératives céréalières viennent d'adhérer au projet de navette ferroviaire « Nord/Seine », initié par Sénalia et concrétisé par Ecorail, filiale de la SNCF.

Le projet « Nord/Seine » consiste à organiser le transport ferroviaire de 160 000 tonnes de céréales par an provenant d'Acolyance, Valfrance et Vivescia, soit environ 3 500 tonnes par semaine, qui iront alimenter en trains entiers, les silos Sénalia du port de Rouen. Ecorail, le commissionnaire de transport, filiale de la SNCF, garantit la possibilité de charger au départ d'une trentaine de silos depuis l'Aisne, la Marne, l'Oise ou la Seine-et-Marne.

« Jusque-là, le coût du transport ferroviaire était trop dissuasif par rapport au camion et au fleuve, explique Christian Renard, DG de Valfrance, coopérative qui expédiera 32 000 tonnes par an via cette navette, soit trois trains par mois. Cette nouvelle navette ferroviaire compétitive nous évite de prendre des camions pour amener de la marchandise depuis un silo jusqu'au fleuve. Cela peut représenter une économie de 3 à 4 euros/tonne sur le coût d'approche de Rouen. »

Seulement 25 % des acheminements de céréales par voie ferroviaire ou fluviale

Sénalia espère que cette première initiative fasse « boule de neige », son objectif étant justement de réduire le coût d'approche de Rouen et donc d'élargir l'hinterland potentiel pour l'exploitation. « Si cela marche bien, décrypte son directeur général, Laurent Martel, on pourrait créer ce type de navette ailleurs, par exemple entre la région Centre et Rouen. » Il s'agit aussi de développer ce concept pour la voie fluviale.

« L'idée, ajoute-t-il, est d'au moins doubler le report modal vers le fluvial et le ferroviaire dans les cinq à dix ans. » Ces dernières années, les acheminements de céréales vers les silos de Sénalia par voie ferrée représentaient 10 % des apports, et ceux par voie fluviale, 15 %. En 2013-2014, 3,5 millions de tonnes de céréales ont été manutentionnées par Sénalia, contre 3,27 millions de tonnes la campagne passée.

Renaud Fourreaux

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre