Les méthodologies d’évaluation environnementale des exploitations agricoles, telles Cap’2ER ou GEEP, s’appuient sur des données génériques pour la partie nutrition animale. Or la valorisation de données spécifiques issues des fabricants d’aliments affinerait les diagnostics tout en soutenant une démarche de progrès dans les élevages.
1 Lutter contre la décapitalisation
« Valoriser les actions de décarbonation réalisées par les fabricants d’aliments pour animaux par une prise en compte des données spécifiques plutôt que des données génériques soutient l’élevage », estime Éloïse Mas, responsable environnement à La Coopération agricole Nutrition animale. En effet, utiliser des données spécifiques aliments dans les outils de bilan carbone des élevages permet de quantifier les baisses d’émissions associées aux actions mises en place par les fabricants d’aliments. Sinon, la réduction des émissions de gaz à effet de serre risquerait de dépendre en grande partie de la réduction du cheptel ; l’alimentation contribuant, par exemple, pour 40 à 70 % à l’impact GES global des monogastriques.
2 Se préparer aux marchés carbone
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