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Répondre à la demande en protéines végétales

L''importance du pois dans les assolements est reconnue, mais il rencontre des difficultés techniques dans les parcelles. Des moyens de recherche notables sont prévus pour le faire revenir dans les rotations.
L''importance du pois dans les assolements est reconnue, mais il rencontre des difficultés techniques dans les parcelles. Des moyens de recherche notables sont prévus pour le faire revenir dans les rotations. ©Isabelle Escoffier

Si les débouchés pour les légumineuses à graines s’ouvrent, leur production atteint des limites. Les semenciers se regroupent pour aboutir à une meilleure attractivité et pérennité de ces espèces, notamment en pois.

Les légumineuses à graines comme le pois, la féverole, le soja, la lentille, le pois chiche cumulent de nombreux atouts, et notamment celui de produire des protéines végétales pour lesquelles la France est structurellement importatrice. Elles contribuent aussi aux objectifs bas carbone que s’est donnés Paris. Ces espèces fixent en effet l’azote dans le sol et ne nécessitent pas d’apports d’engrais azotés. Le regain d’intérêt pour ces cultures est poussé par l’orientation de la Pac 2023-2027 et par le plan France Relance 2030. Ce dernier finance la stratégie nationale de développement des protéines végétales mise en place fin 2020.

Faire sauter les verrous

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