Le groupe Advitam (coopérative Unéal) se prépare à accueillir la 14e édition du semi-marathon des coopératives, organisée dans le Pas-de-Calais les 23 et 24 septembre prochains. Pour cela, une association dédiée qui porte l’événement, La terre de cœur, et un comité d’organisation doté de six commissions ont été constitués (lire l’encadré). Le groupe n’a pas hésité également à s’entourer de partenaires du milieu sportif.
« Pour nous, il était essentiel d’être accompagné d’un acteur du sport, la Ligue des Hauts-de-France d’athlétisme, et d’une infrastructure évènementielle telle que l’Arena stade couvert de Liévin. C’est notre caution sportive », résume Élise Démaret, directrice communication du groupe Advitam et coordinatrice générale de l’évènement.
L’Arena, cœur battant de l’événement
Inaugurée en janvier 1986, « l’Arena stade couvert de Liévin a été le premier stade d’athlétisme couvert au monde », relate Jean-Marie Petitpré, directeur de l’infrastructure. Onze records du monde ont été battus dans ce temple de l’athlétisme, qui sera le lieu de la pasta party, de la remise des trophées, de l’apéritif et de la soirée festive. Le village du groupe Advitam et de ses partenaires se situera aux abords immédiats du stade. Fait nouveau : vestiaires et douches seront mis à disposition des équipes.
L’Arena sera aussi le point de départ et d’arrivée des trois parcours, balisés par la Ligue des Hauts-de-France d’athlétisme : le semi-marathon (21 km), la course de 10 km (ouverte également aux personnes à mobilité réduite) et la marche de 8,5 km. La Ligue est également missionnée pour gérer les inscriptions, rassembler le matériel, le ravitaillement, les dossards, etc. « Nous souhaitons accueillir les 2 500 participants dans les meilleures conditions tout en donnant une belle image de la région, s’enthousiasme Sylvain Michel, directeur adjoint de la Ligue des Hauts-de-France d’athlétisme. L’Arena stade couvert de Liévin fait la jonction entre le bassin minier, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, et le devoir de mémoire de la Première Guerre mondiale. »
Sur la ligne de front
Parcours le plus emblématique, le semi-marathon offrira en point d’orgue la montée abrupte au Mémorial de Vimy, que les coureurs pourront contempler de très près au kilomètre 14. Ce monument majestueux, dont la construction a démarré il y a tout juste cent ans, honore la mémoire des 65 000 soldats canadiens morts en France pendant la Grande Guerre. Près de 3 500 d’entre eux perdirent d’ailleurs la vie en avril 1917 sur la crête de Vimy, où s’est déroulée une bataille décisive et qui fut sur la ligne de front pendant quatre ans.

Lorsqu’ils frôleront l’édifice, les coureurs se trouveront alors en territoire canadien pendant quelques centaines de mètres, puisque la France a offert en 1922 au Canada le terrain d’assise du Mémorial, et ceci à perpétuité. Ces 117 hectares, qui révèlent encore les tourments subis par cette terre sous les intenses bombardements, demeurent toutefois soumis aux lois françaises.
Au Nord, c’était les corons
Si le passage par le Mémorial de Vimy ne sera réservé qu’aux semi-marathoniens, l’ensemble des participants auront l’honneur de grimper sur le terril le plus long d’Europe, les crêtes de Pinchonvalles, qui s’étend sur 1,75 km et remplit entièrement une ancienne vallée.
Et pour finir de s’imprégner du passé minier de la région, les participants pourront à loisir découvrir l’habitat typique en briques dans les communes de Givenchy-en-Gohelle ou de Vimy, et apercevoir les corons d’Avion ou de Liévin.
Qui pour reprendre le flambeau ?
Le semi-marathon des coopératives, qui est également une invitation à la découverte de nos régions, se perpétue tous les deux ans depuis avril 1994 avec les premières foulées organisées dans le Cher par Epis-Centre, coopérative aïeule du groupe Axéréal. Le Covid ayant toutefois perturbé le calendrier puisque le dernier en date s’est déroulé il y a cinq ans, à nouveau chez Axéréal. Aujourd’hui, les équipes du groupe Advitam espèrent de tout cœur que ce bel évènement sportif permettra de fouler d’autres terres en 2025. Et qu’une coopérative candidate ou un collectif de coops se manifestera prochainement pour pouvoir annoncer le passage du relais le 23 septembre.
Advitam propose d’ailleurs son accompagnement dans un premier temps, comme tient à le souligner son DG, Jean-Philippe Kerr : « Nous sommes prêts à nous déplacer pour rencontrer le futur organisateur et à partager notre expérience. Cet évènement est d’une grande valeur et mérite d’être perpétué. »