La tension persiste sur le marché mondial du blé dur cette année. Des récoltes catastrophiques dues à la sécheresse dans les pays importateurs (3,5 Mt en Algérie, Maroc et Tunisie), une qualité variable dans les pays européens et une production au plus bas pour les principaux exportateurs (Canada, États-Unis, Union européenne et Mexique) contribuent à cette situation. Le Canada a évité la catastrophe avec une production de 3,4 Mt pour la campagne 2023-2024, grâce à des températures relativement élevées et favorables au développement de la biomasse. Au début de l’été 2023, « l’offre en blé dur était au plus bas historiquement avec une production mondiale d’environ 30 Mt », soulignait Alexandre Marie, analyste en chef chez Argus Media France, lors de la 26e journée de la filière, le 6 février, à Orléans (Loiret). Les prix du blé dur étaient alors élevés : 400-450 €/t rendu La Pallice en juillet 2023.
25 % du commerce à eux trois
