La crise sanitaire du coronavirus a au moins un effet positif pour la planète : les émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement climatique, sont au plus bas. Le confinement imposé face à la pandémie a fait chuter drastiquement les émissions quotidiennes de CO2, de l’ordre de − 58 % en Europe, et de − 55 % en France par rapport à la normale, selon une étude du cabinet Sia Partner publiée début avril. Et si cette situation devait durer plus de 45 jours, ce sont près de 5 % des émissions annuelles de l’UE qui pourraient être évitées en 2020. Toutefois, si cette situation s’avère bénéfique à court terme, la réduction de ces GES sur le long terme n’a jamais aussi été aussi primordiale qu’en 2020, notamment pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Le réchauffement climatique est inéluctable. Si s’y adapter est aujourd’hui nécessaire, l’atténuer est une priorité encore plus grande.

Atteindre la neutralité carbone est essentiel afin d’atténuer le changement climatique. En France, cet objectif est fixé à 2050. Pour cela, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que d’augmenter le stockage de carbone dans le sol. L’agriculture a un rôle primordial à jouer, notamment pour ce second levier.Par Lucie Petit
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