Thomas rétrograde en arrivant dans un village. Il lui reste une trentaine de kilomètres avant d'arriver chez Pierre, un agriculteur qui l'a appelé pour un problème d'adventices. Ils se connaissent depuis longtemps, quasiment depuis que Thomas est entré aux Ets Marcellin, et cela fait bientôt dix ans qu'il est technico-commercial là-bas. Il s'arrête pour laisser traverser un groupe de collégiens se rendant en classe, en pensant à son propre fils. Pour la première fois, il l'a emmené cette année, avec sa cadette, au Salon de l'agriculture, à Paris. Au sortir de l'une des animations, Hugo, neuf ans, lui avait dit : « Les pesticides c'est ça que tu vends ? Mais c'est pas bien, non ? » Un peu mal à l'aise, Thomas avait été sauvé par sa fille, qui réclamait à cor et à cri une barbe à papa.

VILLIERS-FROIDS-FONDS, MARDI MATIN, NEUF HEURES
587
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
24 %
Vous avez lu 24 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue