Semi-marathon des coops : qui va reprendre le flambeau ?

Une partie de l'équipe d'Advitam organisatrice du semi-marathon des coops (devant l'Arena stade de Liévin). De gauche à droite, Jean-Philippe Kerr, DG, Guy Lemoine, resp. RSE, Perrine Bouclet, chargée de com en alternance, Audrey Dambrine, resp. administrative Somme-Escaut, Aurélie Delville, chef de projet, Elise Démaret, dircom, Frédéric Hamez, contrôleur de gestion, Patrick Lardier, resp.OP porcs, et Denis Lepers, directeur appro.
Une partie de l'équipe d'Advitam organisatrice du semi-marathon des coops (devant l'Arena stade de Liévin). De gauche à droite, Jean-Philippe Kerr, DG, Guy Lemoine, resp. RSE, Perrine Bouclet, chargée de com en alternance, Audrey Dambrine, resp. administrative Somme-Escaut, Aurélie Delville, chef de projet, Elise Démaret, dircom, Frédéric Hamez, contrôleur de gestion, Patrick Lardier, resp.OP porcs, et Denis Lepers, directeur appro. ©Hélène Laurandel

À moins de 100 jours de la 14e édition du semi-marathon des coopératives, son organisateur, le groupe Advitam, espère pouvoir passer le relais et est prêt à partager son expérience « d’un évènement passionnant ».

Après les Hauts-de-France en 2023, quelle région va recevoir le prochain semi-marathon des coopératives qui devrait se dérouler en 2025 ? Cet évènement sportif, qui a vu le jour en 1994 en région Centre (avec Epis-Centre, aïeul du groupe coopératif Axéréal), entame la dernière ligne droite de la préparation de sa 14e édition, laquelle va se tenir le 23 septembre prochain à Liévin (Pas-de-Calais). Le groupe Advitam (dont le siège est à Arras) qui l’organise aimerait pouvoir présenter ce jour-là la coopérative qui reprendra le flambeau.

Accompagner le futur repreneur

Toute candidature est la bienvenue et n’est pas exclusive aux grands groupes ; un collectif de coopératives peut également prendre le relais. « Nous sommes prêts à nous déplacer pour rencontrer le futur organisateur et à partager notre expérience. Cet évènement est d’une grande valeur et mérite d’être perpétué », souligne Jean-Philippe Kerr, DG d’Advitam.

Le défi est certes de taille avec un évènement sportif qui a pris de l’ampleur au fil des éditions et va accueillir cette année 2 500 participants, alors qu’ils étaient une centaine de coureurs pour la première édition. Mais c’est un challenge atteignable, comme en témoigne l’équipe qui a reçu mi-juin Agrodistribution au sein du stade d’athlétisme de Liévin qui accueille ce semi-marathon. « C’est très fédérateur en interne et c’est une belle opportunité pour développer la notoriété de notre groupe coopératif et faire découvrir la diversité de notre territoire », développe Élise Démaret, directrice de la communication.

Dédier une personne à l’organisation

Pour relever ce défi, cinq ingrédients essentiels ont été mis en œuvre : le soutien de la direction et du conseil d’administration et également des instances représentatives du personnel, un financement assuré exclusivement par les sponsors et les 50 € versés par participant, le recrutement de Perrine Bouclet, alternante dédiée au projet et rattachée au service communication, la délégation de l’organisation des parcours et des animations du jour J, et la mobilisation des compétences internes au sein de commissions.

Six commissions ont ainsi été mises en place par l’association La Terre de Cœur (contact@laterredecoeur.com), créée par Advitam pour porter le projet, avec des collaborateurs et collaboratrices intervenant chacun ou chacune dans leur domaine de prédilection. Ainsi, la responsable de la commission logistique, Aurélie Delville, est chef de projet au sein du groupe. Et Jean-Philippe Kerr a gardé la responsabilité de la commission finances, prise du temps où il était Daf.

Perrine Bouclet a été recrutée en alternance au service communication pour se dédier au semi-marathon et gère avec brio ce projet. ( © Advitam)

Déléguer l’organisation sportive

Organisation et rigueur complètent la recette pour assurer sa réussite. « Nous savons où nous allons avec des échéances précises. Tout est bien organisé avec un rétroplanning et des deadlines pour chaque action. Notre force, c’est le collectif », détaille Perrine Bouclet, qui se réunit très régulièrement avec chacune des commissions. Ainsi, les préinscriptions ont été lancées en décembre dernier (1 906 préinscrits) et les inscriptions ont démarré en février et ont été clôturées en mai, quatre mois avant le jour J.

« L’organisation peut être allégée en s’appuyant sur des partenaires comme dans notre cas La ligue des Hauts-de-France d’athlétisme qui s’occupe de tout le volet sportif : les parcours, la sécurité, les inscriptions… », ajoute Patrick Lardier, membre de la commission sport et responsable de l’association d’éleveurs de porcs à la coopérative et qui participe au semi-marathon des coops depuis 1998.

Compter sur de nombreuses retombées

Il ne faut pas s’effrayer de l’ampleur de la tâche, d’autant qu’un tel évènement peut générer des retombées positives : fédérer les équipes en interne dans le groupe, valoriser les compétences de chacun à travers les missions à remplir, mettre en valeur les produits des producteurs (restauration assurée à 95 % localement par le biais de l’enseigne Prise direct’) ou encore faire découvrir une région qui est, ici, riche en histoire pour sa culture et son rôle commémoratif, notamment de la première guerre mondiale.

Les participants pourront aller visiter le dimanche les alentours, dont le mémorial canadien de Vimy avec ici Gabrielle, guide interprète canadienne au Centre des visiteurs. En arrière-plan, les tranchées reconstruites dans les années 1920. ( © Hélène Laurandel)

Le semi-marathon des coops permet également de renforcer les liens avec les partenaires sollicités en tant que sponsors avec des packs de 1 étoile (1 500 €) à 5 étoiles (10 000 €) offrant une visibilité graduelle (logo, banderoles, stand…). « Dès qu’un fournisseur nous confirme sa participation, nous lui envoyons une fiche d’inscription, un RIB et une plaquette de l’évènement. Nous avons tout type de partenaires : fournisseurs d’appro, avocats, banquiers, cabinets de recrutement, transport, bâtiment, informatique », commente Denis Lepers, qui a pris la responsabilité de la commission sponsors du fait de sa fonction de directeur appro d’Unéal.

« Cela a bien fonctionné car ils nous ont vite répondu. C’est en effet une super vitrine pour les sponsors qui peuvent s’adresser à tout l’écosystème coopératif agricole français. »

Compenser l’empreinte carbone

Ce volet sponsoring est essentiel car il détermine le budget qui se monte à 400 000 € dans le cas d’Advitam. La contribution des participants de 50 € vient couvrir les frais de dossard, goodies, trophées et repas et l’animation de la journée « qui sera très festive », comme le souligne Guy Lemoine, responsable de la commission animation et responsable RSE d’Advitam. Son service est d’ailleurs en train d’évaluer, avec le concours de Greenflex et de Gaïago, l’empreinte carbone de l’évènement qui sera compensée avec les crédits carbone des exploitations du territoire.

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre