Lors de cette enquête conduite ce printemps auprès de 400 agriculteurs adhérents ou non, bon nombre de sujets ont été abordés : certification, filières, diversification, énergie, carbone, achat de foncier, transmission, atouts et contraintes du territoire, attrait du système coopératif… Les résultats montrent que les agriculteurs souffrent des réglementations de plus en plus lourdes, des aléas climatiques et des marchés de matières premières toujours plus volatiles.
Intérêt des jeunes pour le modèle coopératif
Une part est inquiète pour l’avenir de la profession et a du mal à se projeter en termes de rentabilité économique. « C’est probablement pour cette raison que l’on observe un vif intérêt des plus jeunes pour le milieu coopératif, plus sécurisant et rassurant », estime la Cal.
L’accompagnement technique et commercial ainsi que la proximité des OPA demeurent des attentes importantes. Parallèlement, de nombreux projets de diversification se concrétisent, notamment avec le photovoltaïque sur de nombreux (et souvent nouveaux) bâtiments de stockage.
Changer l’image de la profession
La décarbonation est perçue comme un enjeu d’avenir : très conscients du dérèglement climatique, les enquêtés ont la ferme volonté de changer l’image de leur profession auprès de tous les publics, en faisant évoluer leurs pratiques et en communiquant davantage. Cette étude permet à la Cal de confirmer des directions stratégiques déjà envisagées et d’écrire une nouvelle feuille de route.



Hélène Florentz