Vivescia se positionne sur les engrais décarbonés

Adjani Isabelle (NitroCapt), Valérie Frapier (Vivescia), Gustaf Forsberg (NitroCapt), Christoph Büren (Vivescia), Cédric Cogniez (Vivescia) et Emylie Debruyne (Vivescia), vendredi 6 septembre, à la Foire de Châlons.
Adjani Isabelle (NitroCapt), Valérie Frapier (Vivescia), Gustaf Forsberg (NitroCapt), Christoph Büren (Vivescia), Cédric Cogniez (Vivescia) et Emylie Debruyne (Vivescia), vendredi 6 septembre, à la Foire de Châlons. © Axel Coeuret - Vivescia

Vivescia officialise sa collaboration avec la start-up NitroCapt en vue d’accompagner une nouvelle technologie de fixation de l’azote atmosphérique pour la production d’engrais bas carbone et d’installer des unités industrielles dans le nord-est de la France.

Après avoir été la première coopérative à tester un engrais décarboné de Fertiberia, Vivescia engage une collaboration autour de la production d’engrais bas carbone avec la start-up suédoise NitroCapt, qui a mis au point un procédé de fixation de l’azote atmosphérique dénommé Sunifix.

Juste de l’eau, de l’air et de l’électricité

Selon le PDG de NitroCapt, Gustaf Forsberg, « notre technologie permet la production d’engrais azotés bas carbone, efficaces et directement produits par les coopératives, sans aucun besoin de matières premières importées ». Juste de l’eau, de l’air et de l’électricité.

« Avec le programme Transitions, de nombreuses choses ont d’ores et déjà été mises en place en termes de décarbonation, expose le président de Vivescia, Christoph Büren. Nous devons continuer à progresser en ce sens. Si dans le domaine des engrais, les pratiques ont commencé à évoluer, il nous faut aller plus loin et envisager une production d’engrais azotés plus résiliente. Tester de nouvelles solutions, être pionnier, est au cœur de notre raison d’être. Nous sommes définitivement engagés dans la démarche, une démarche de progrès pour l’ensemble de la filière. »

Des premières unités à horizon 2028

C’est pourquoi les deux partenaires ont signé, le 6 septembre, à la Foire de Châlons, une lettre d’intention afin de consolider le développement de cette technologie, qui fait actuellement l’objet d’une phase pilote en Suède avant la construction éventuelle d’une usine de démonstration en Champagne-Ardenne.

Mais pour les partenaires, « l’objectif à terme, si les phases de passage à l’échelle industrielle et les essais agronomiques sont concluants, est de construire des unités industrielles de production d’engrais décarbonés compétitifs, sur les territoires du nord-est de la France. Ces unités pourront produire suffisamment d’engrais azotés pour couvrir les besoins au minimum de 750 000 hectares. » Des premières implantations sont attendues à l’horizon 2028.

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