Vivadour : nouveau logo, nouvelles ambitions

Le président de Vivadour, Jean-Marc Gassiot-Bitalis (à g.), et le directeur de la stratégie, Nicolas Escamez, envisagent de décupler les « partenariats capitalistiques » pour investir le marché aval.
Le président de Vivadour, Jean-Marc Gassiot-Bitalis (à g.), et le directeur de la stratégie, Nicolas Escamez, envisagent de décupler les « partenariats capitalistiques » pour investir le marché aval. ©Vivadour

En présentant son plan Ambition 2025 lors de son AG, le 7 décembre, Vivadour a affiché sa volonté « d’aller chercher la valeur là où elle est », principalement à l'aval.

Trente ans, l'âge d'un nouveau départ. Mercredi 7 décembre, Vivadour tenait son assemblée générale à Riscle (Gers), l'occasion de présenter ses résultats mais aussi son plan Ambition 2025. Côté bilan de l'exercice 2021-2022, le chiffre s'établit à 571 millions d'euros, soit 17 % de hausse. Le résultat net consolidé de la coopérative du Sud-Ouest est de 3,3 M€. Le directeur de la stratégie, Nicolas Escamez, assure : « Les indicateurs financiers sont stables, les capitaux propres sont en hausse, à 155 millions d'euros. Cela permet d'aborder l'avenir avec sérénité. »

Car l'enjeu essentiel de cette AG était de présenter le plan Ambition 2025 aux représentants des 4 800 adhérents. Un nouveau logo, plus épuré, accompagne d'ailleurs cette mutation.

© Vivadour - Pour ses 30 ans, Vivadour s'offre un nouveau logo, plus épuré.

« Saisir les opportunités qui se présenteront »

« Il y a un véritable enjeu d'évolution de nos modèles. On affiche l'ambition de maîtriser l'aval pour capter davantage de valeur », souligne notamment le président, Jean-Marc Gassiot-Bitalis. Ce d'autant plus que, comme l'admet le directeur, « sur la collecte, l'exercice 2022-2023 sera historiquement bas pour Vivadour ». D'où l'idée de « saisir les opportunités qui se présenteront en 2023 » dans le cadre de la « restructuration du marché » de la volaille, d'« ouvrir le champ des possibles sur la transformation des céréales et protéines végétales en substituts de viande », de lancer une filière miel...

Déjà, de premières étapes ont été franchies : désormais, Vivadour triture son soja dans l'usine Graine d'Alliance (en partenariat avec Sud-Ouest aliment) et va mettre en route, au printemps, son unité de transformation d'huile de coriandre.

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