Tereos investit dans la cosmétique avec ses sucres de betterave

« Les produits à base de fructo-oligosaccharides de Tereos sont issus d’une innovation Béghin-Say et de l’industriel japonais Meiji, explique Fabien Legrand, responsable de l’activité Fos chez Tereos. Ils offrent une forte valeur ajoutée au sucre de betterave. »
« Les produits à base de fructo-oligosaccharides de Tereos sont issus d’une innovation Béghin-Say et de l’industriel japonais Meiji, explique Fabien Legrand, responsable de l’activité Fos chez Tereos. Ils offrent une forte valeur ajoutée au sucre de betterave. » ©Michel Blossier/Tereos

À côté de ses fibres alimentaires à base de fructo-oligosaccharides (Fos) destinées à l’alimentation humaine et animale, le groupe sucrier Tereos a annoncé, le 13 décembre, lors d’une visite de son site de Chevrières dans l’Oise, le lancement d’une gamme de fibres dédiée aux produits cosmétiques, sous la marque FOS Beauty.

En parallèle à la production de sucre de betterave classique de type saccharose dans son usine de Chevrières dans l’Oise, Tereos produit depuis 2000 des fibres alimentaires à base de fructo-oligosaccharides destinées pour moitié à l’alimentation humaine sous la marque Actilight et pour moitié à l’alimentation animale, ovins, porcins, pisciculture et petfood essentiellement, sous la marque Profeed. En plus de ces débouchés historiques, le groupe sucrier français vient de lancer une gamme dédiée aux produits cosmétiques, sous la marque FOS Beauty.

Des qualités sur la santé

« Ces fibres alimentaires présentent de nombreux atouts en termes de nutrition et de santé, sur la santé intestinale, la régulation de la glycémie, le renforcement des défenses immunitaires, ou encore la santé osseuse, explique Fabien Legrand, responsable de l’activité fructo-oligosaccharides chez Tereos. Elles présentent aussi un intérêt pour la peau, d’où le nouvel usage proposé en cosmétique. »

Une innovation Béghin-Say

La production des fructo-oligosaccharides à partir de sucre est issue d’une innovation portée par Béghin-Say avant qu’il ne soit racheté par Tereos, et de l’industriel japonais Meiji. Sa mise au point a été finalisée en 1996. « La fabrication à partir de saccharose met en jeu une réaction enzymatique et un jeu de séparation des molécules de différentes tailles par chromatographie, ajoute Fabien Legrand. Tereos en produit plusieurs milliers de tonnes par an, et le marché est en plein développement : il a progressé de 35 % au cours des cinq dernières années. »  L’atelier de 3 000 m2 dédié aux Fos sur le site de Chevrières est le seul du groupe Tereos spécialisé dans cette activité. Il fonctionne avec 18 collaborateurs.

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