Fertinagro a annoncé fin mars la commercialisation de son biostimulant Azo-N, certifié CE 2019 et adapté aux cultures céréalières, oléagineuses et industrielles. Mis sur le marché depuis janvier, il est déjà présent dans le réseau de distribution de nombreux négoces et coopératives. Le produit est composé à la fois de probiotiques, des bactéries Azotobacter chroococcum capables de fixer l’azote atmosphérique pour le restituer aux cultures sous une forme assimilable, ainsi que de prébiotiques spécifiques qui activent ces familles de bactéries et stimulent le métabolisme des cultures.
Applicable en foliaire
« Il représente une source alternative de fertilisation, en apportant de l’azote atmosphérique de façon indirecte, précise Lionel Sbroggio, responsable marché bio et spécialités chez Fertinagro. Il vient ainsi en complément d’une fertilisation classique en engrais minéraux ou organiques et présente également l’avantage de ne pas être lessivable car appliqué en foliaire. » À raison de 1,5 l/ha, il représente un apport alternatif en azote équivalent à 30 unités/ha, azote non lessivable et non comptabilisé dans les plans d’épandage.
Une future application au sol
Sur blé, Azo-N s’applique depuis le stade deux nœuds jusqu’à celui de la dernière feuille étalée. « Des essais sont en cours pour l’utiliser à des stades plus précoces, au stade épi 1 cm par exemple », précise Lionel Sbroggio.
Mais le groupe espagnol Tervalis, spécialisé dans la nutrition des plantes et auquel est adossé Fertinagro, ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin. « Des millions d’euros sont investis dans des biofermenteurs pour développer de nouvelles solutions, notamment applicables sur sol », conclut Lionel Sbroggio.