Tous les feux sont au vert. Le projet Parhy (Projet d’application d’ozone régulé pour l’hygiénisation céréalière) entre dans sa deuxième phase : l’expérimentation industrielle. Pour rappel, ce projet, lancé en septembre dernier dans les locaux d’Unéal par un consortium réunissant sept acteurs dont l’Urap (Union régionale Artois Picardie), composée des coopératives Unéal, Nat’Up, Cérèsia et du négoce Ternoveo, vise à contrôler par l’ozone gazeux les insectes dans les stockages de céréales.
Le silo de l’Urap à Moislains (Somme), d’une capacité de stockage de 85 000 t, avait été sélectionné pour accueillir la construction du démonstrateur. « Un terrain idéal pour l’expérimentation du fait de sa situation géographique au cœur des Hauts-de-France », selon le consortium.
Un déploiement du dispositif d’ici 2026
La construction et l’implantation du démonstrateur étant finalisées, ce dernier est désormais opérationnel pour entrer dans la phase d’expérimentation. Cette phase durera trois ans et a pour objectif de développer une solution technologique déployable à l’ensemble des acteurs de la filière céréalière française.
Plus précisément, il s’agit de « valider l’utilisation à grande échelle d’un outil industriel capable de réaliser un traitement continu et homogène du grain par l’application d’ozone gazeux en enceinte contrôlée », ajoutent les acteurs du projet dans un communiqué. En effet, l’ambition du consortium est d’atteindre une capacité de traitement de 100 tonnes par heure pour rendre viable l’industrialisation de l’outil. Les premières expérimentations démarreront d’ici quelques mois, avant un déploiement national du dispositif dès 2026.