Nataïs ne voulait pas manquer Innov-Agri 2024, qui se tenait cette année les 4 et 5 septembre à Ondes (Haute-Garonne). Pour le « leader européen du maïs à éclater », il s’agissait de venir à la rencontre de ses agriculteurs partenaires, de leur faire découvrir sa vitrine de variétés de maïs et de leur présenter son nouveau contrat 2025, conçu pour accompagner son ambition d’augmenter en un an les surfaces cultivées de maïs de 8 000 à 9 300 ha. En parallèle, la capacité de stockage de ses silos à grain devrait passer de 55 000 à 85 000 t en 2025. Cette dynamique est une réponse à la croissance progressive de la consommation de pop-corn en Europe où « Nataïs couvre déjà 35 % du marché ».
80 % de surfaces avec des couverts dès 2025
Par ailleurs, le salon de plein champ était l’occasion pour l’acteur gersois du maïs à éclater d’inciter ses agriculteurs partenaires à s’engager davantage dans la mise en place de couverts végétaux. En 2024, 70 % des partenaires de Nataïs ont mis en place des couverts, essentiellement à base de féverole, de sorgho fourrager et de phacélie, sur des parcelles de maïs (6 000 ha) cultivé pour le compte de l’entreprise. Une proportion que Nataïs compte bien faire grimper à 80 % dès 2025.
465 000 € de primes
Pour cela, l’entreprise verse aux agriculteurs qui implantent des couverts une prime incitative de 45 €/t de CO2 séquestrée durablement dans les sols. Et comme « les couverts se sont révélés cette année extrêmement performants, souligne-t-elle, ils ont permis de créer davantage de biomasse pour stocker plus de carbone ».
Ainsi, le montant moyen de la prime carbone a bondi en 2024 à 78 €/ha, soit 1,73 t eq CO2/ha et une biomasse moyenne totale de 4,7 t de matière sèche par hectare. Par comparaison, il était en 2023 de 50 €/ha, correspondant à 1,11 t équivalent CO2. Au total, le montant global de primes carbone versé en 2024 à ses 210 agriculteurs partenaires s’élève à 465 000 € pour plus de 8 000 t eq CO2 séquestré.