Avec GeoStar, Limagrain anticipe les risques climatiques

GeoStar (LG) est basé sur une analyse européenne des différents scénarios climatiques, afin d’avoir une diversité d’environnement. Les variétés performant dans le scénario majoritaire d’une région seront à privilégier.
GeoStar (LG) est basé sur une analyse européenne des différents scénarios climatiques, afin d’avoir une diversité d’environnement. Les variétés performant dans le scénario majoritaire d’une région seront à privilégier. © Limagrain

Conçu par LG, GeoStar permet de proposer des variétés de maïs, tournesol, colza ou céréales à paille adaptées aux stress climatiques de la région concernée.

Aider les agriculteurs à semer la variété de maïs, tournesol, colza, blé ou orge la plus adaptée aux conditions pédoclimatiques de l’exploitation. Tel est l’objectif de la nouvelle approche GeoStar lancée par LG, projet pour lequel le semencier a dédié depuis dix ans une équipe de recherche spécialisée. Cette équipe a développé un outil de traitement de données à l’échelle européenne dans lequel un grand nombre de facteurs climatiques (températures, précipitations, rayonnement) et pédologiques (texture du sol, réserve utile…) sont pris en compte afin d’étudier leur impact sur les rendements et la santé des plantes.

En associant les données pédoclimatiques à un modèle cultural, différents scénarios climatiques sont définis pour chaque espèce. À partir de ces scénarios et de leur fréquence sur la zone d’intérêt, GeoStar détermine le profil de la variété de Limagrain la plus adaptée aux stress (excès ou manque d’eau, températures extrêmes…). L’irrigation est intégrée dans le modèle.

Fréquence des scénarios climatiques

« Les variétés sont testées et qualifiées dans les différents scénarios climatiques sur le réseau d’évaluation européen », afin d’obtenir une classification, explique Simon Priez, responsable développement maïs chez Limagrain Europe. Il intervenait le 13 décembre lors d’un webinaire dédié à l’outil. « L’objectif est d’avoir une diversité d’environnement pour imaginer ce qui peut se passer dans nos régions. Le fait de pouvoir collecter des données à grande échelle permet à GeoStar d’être un outil robuste. » Entre quatre et dix scénarios climatiques sont définis pour chaque culture. Et chaque année, tous les scénarios sont actualisés à l’échelle européenne.

Selon les cultures, GeoStar intègre les stress les plus préjudiciables aux stades critiques de développement. Par exemple pour le tournesol, les conditions hydriques et thermiques au semis, à la fécondation et au remplissage du grain sont prises en compte. Pour le maïs, c’est plutôt le froid lors de la germination et la sécheresse et la chaleur à la floraison. En colza, il s’agit du manque d’ensoleillement à la floraison et du froid durant l’hiver.

Consolider les positionnements produits

« L’outil va permettre d’enrichir la connaissance sur nos variétés, de consolider nos positionnements et donc de proposer une variété de maïs adaptée à chaque secteur, explique Carol Humeau, chef produit maïs pour la marque LG. GeoStar renforce aussi la qualification de nos Avantages variétaux pour la tolérance au stress hydrique et la régularité des variétés. »

« La philosophie de l’outil est la même pour le tournesol. Quatre scénarios ont été établis en France », exprime Hervé Ancillon, chef produit tournesol pour LG.

Outil abouti en maïs grain et tournesol

« GeoStar est utilisé en routine au niveau de la sélection pour toutes les espèces afin d’approfondir la connaissance des produits et contribuer à faire les bons choix d’hybrides, annonce Pierre-François Leclercq, responsable marketing chez Limagrain Europe. Il est bien abouti en maïs grain et son utilisation va être renforcée par nos deux marques commerciales, LG et Advanta, sur le marché français.

GeoStar est finalisé aussi pour le tournesol, l’exploitation va être renforcée par la marque LG. Il est encore au stade de recherche et développement pour les autres espèces. En colza et céréales à paille, nous savons que les stress biotiques ont un impact fort sur le rendement, donc nous travaillons à insérer ces stress dans l’outil afin de renforcer son intérêt. Sur le maïs fourrage, nous devrions aboutir à une utilisation externe dans quelques mois. »

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