Créée en 2019, la société Stock CO2 accompagne les entreprises et les organisations dans leur démarche RSE de contribution à la neutralité carbone avec des projets labellisés bas-carbone de séquestration et réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Afin d’apporter un éclairage sur les labels, certifications ou évaluations RSE ou ayant trait à l’environnement en vigueur à ce jour, Stock CO2 a réalisé une étude sur le sujet et l’a nourrie, entre autres, d’une enquête auprès de ses 250 contributeurs. Un article sur les démarches recensées est publié sur son site web.
Des contributeurs de tout secteur
Ces contributeurs sont multisectoriels et se rapprochent d’un acteur comme Stock CO2 pour acheter des crédits carbone mis à disposition dans le cadre de projets sous label bas-carbone, dont certains issus de l’activité agricole. Mais « le marché est saturé pour les crédits carbone du secteur agricole, nos contributeurs étant plus attirés par tout ce qui touche à l’arbre », commente Guillaume Panthou, cofondateur et directeur commercial de Stock CO2.
« Si notre métrique, c’est le bilan carbone, il existe d’autres indicateurs à regarder également dans une démarche ayant trait à la RSE et l’environnement, poursuit-il. D’où l’analyse que nous avons réalisée pour éclairer les PME qui ne savent pas toujours comment aborder ce dossier et sont perdues face à la myriade de labels et de certifications ». Une analyse déroulée autour de quatre axes : enjeux environnementaux, protection de la biodiversité, aspects sociaux et enjeux sociétaux.
Trois grandes motivations
De cette enquête, ressortent trois grandes motivations pour aller vers une démarche officialisée :
- Répondre aux demandes des clients : « De nombreuses entreprises, comme avec EcoVadis, sont auditées sur leur démarche RSE, ce qui pousse à structurer une stratégie solide », précise Guillaume Panthou.
- Renforcer la marque employeur : attirer et fidéliser les talents devient crucial, et un label crédibilise l’engagement concret des entreprises.
- Prise de conscience des dirigeants : certains souhaitent agir sur leur impact et utilisent des cadres reconnus pour structurer leurs démarches.
« Cela dit, une organisation sans label peut être très bien engagée. Celles qui atteignent alors une maturité avancée cherchent souvent un label pour formaliser et valoriser leurs actions en interne et externe », complète Guillaume Panthou.
Quatre labels ou certifications ressortent
Seize démarches ayant trait aux engagements environnementaux, sociétaux et/ou sociaux des entreprises sont recensées dans l’étude : B Corp, Engagé RSE, Lucie 26000, PME +, le statut d’entreprise à mission, le système d’évaluation EcoVadis, Iso 14001, Iso 14068 (nouvelle norme publiée en novembre 2023 et dédiée à la réduction des gaz à effet de serre), label numérique responsable, Entreprises engagées pour la nature (label de l’OFB), Biodiversity Progress, 1 % for the Planet ; et quatre labels dédiés au volet social, Great Place to Work, Positive Company et les labels Diversité et Égalité de l’Afnor.
Parmi celles citées par les entreprises sondées, quatre reviennent régulièrement : Iso 14001, Lucie 26000, B Corp et 1 % for the Planet.
Cependant, Stock CO2 n’a pas la prétention d’être exhaustive dans cette analyse. Ainsi, nous pouvons ajouter d’autres initiatives comme le label RSE sectoriel porté par La Coopération agricole, « Coopératives So Responsables », basé sur l’Iso 26000 et le référentiel « Engagé RSE » de l’Afnor.
Mais il est intéressant de voir la voie empruntée par des entreprises pouvant participer à un financement des projets de décarbonation proposés par le secteur agricole. Pour sa part, Stock CO2 est labellisée B Corp et Entreprises engagées pour la nature.