Quatorze ans après le premier choc de l'ESB et quasiment dix ans après la fin des farines et graisses animales en alimentation animale, la question des coproduits animaux reprend de la vigueur. Lors de sa récente AG, en juin, le Sifco (Syndicat français des coproduits) se désolait du manque d'entrain des industriels pour leurs graisses, malgré leur réautorisation et la levée par l'administration des derniers obstacles à une utilisation sereine pour les monogastriques. A quoi, le Snia répondait lors de sa propre AG, que les réticences ne venaient pas de ses formulateurs, mais bien de leurs clients qui excluent tout produit d'origine animal. Et si les 362 000 t de graisses produites en France trouvent des clients hors de l'Hexagone, l'autre fraction, les protéines, constitue un enjeu bien plus large. Le gisement est conséquent : 444 000 t de qualité alimentaire rien qu'en France dont une part croissante valorisée par les petfood. Les Européens s'interrogent de plus en plus haut et fort sur la réintroduction dans les formules de ces protéines, bien cadenassées dans des qualités " réglementaires ". Mais les consommateurs seront-ils prêts à passer au-delà de leurs grandes peurs quels que soient les avis des experts ? Rien n'est moins sur. C'est pourquoi le Conseil national de l'alimentation ouvre cet automne un groupe de travail sur l'acceptabilité sociale du retour des farines animales.
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COPRODUITS ANIMAUX Trouver la formule
Les coproduits animaux français de qualité alimentaire voudraient plus de débouchés en France.
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