Les 2 et 3 décembre, les coopératives beauceronnes, Bonneval, au nord de Châteaudun et la Cabep, située à Toury, ont fusionné pour donner naissance à la coopérative Bonneval Beauce et Perche.
La coopérative de Bonneval et la Cabep (coopérative agricole Beauce et Perche) viennent de fusionner. La nouvelle entité qui a pris le nom de Bonneval Beauce et Perche, couvre ainsi toute la moitié sud de l'Eure-et-Loir avec deux implantations limitrophes dans l'Orne et le Loiret.Avec 900 adhérents, une collecte de 450 000 tonnes et un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros, Bonneval Beauce Perche reste la plus petite coopérative du département, face à la Scael (800 000 tonnes de collecte) ou à Axéréal (4,1 millions de tonnes de collecte). « Nous sommes une PME. Nous entendons rester une petite coopérative, proche de ses adhérents », souligne Guillaume Rivet, ancien directeur de Bonneval, qui dirige maintenant la nouvelle entité.Renforcement des équipes et des compétencesLes deux coopératives étaient déjà associées dans la même union de commercialisation, Terris, et dans la même union d'approvisionnement, Terre de France. Leur fusion ne devrait donc pas changer la donne. La production phare, plus de 50 % de la collecte, reste le blé, en grande majorité des blés meuniers.Néanmoins, en interne, la fusion permet de renforcer les équipes de Bonneval, comme le souligne le directeur. « La pression réglementaire et administrative est de plus en plus forte. Nous avions besoin de nouvelles compétences. Avec les équipes de la Cabep, nous sommes très complémentaires. » Sur les 128 salariés, deux reclassements vont être proposés.De solides fonds propresPour la Cabep, la fusion avec sa grande soeur, renforce ses moyens techniques, pour le service agronomique, les essais et les outils d'aide à la décision. La station de semences, située à Toury, devrait se développer. Aujourd'hui, 150 producteurs multiplient environ 160 000 q/an. Le circuit court devrait augmenter.Bonneval Beauce et Perche possède de solides fonds propres et va pourvoir investir dans la conservation du grain, notamment pour améliorer les débits de réception à la moisson et la capacité de stockage de l'engrais.
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