«Nous devons offrir des droits à produire à nos adhérents et rechercher les créneaux les plus porteurs dans la transformation laitière », affirme Ludovic Spiers, directeur général du groupe Agrial. Dans la perspective de la fin des quotas en 2015, la branche lait connaît depuis deux ans une croissance exponentielle. Tout a commencé avec une participation minoritaire (10 %) dans Délicelait, une entreprise spécialisée dans la fabrication de produits laitiers et de pâtisseries surgelées pour l'industrie agroalimentaire et la restauration. Agrial détient désormais 65 % de cette filiale qui, grâce à un contrat avec Unilever, investit dans une tour de séchage de 15 000 t.Puis, Agrial a absorbé sa voisine Elle & Vire, faisant passer sa collecte de 500 à 950 millions de litres de lait contractualisés avec la Compagnie laitière européenne (groupe Bongrain). Peu de temps après, le groupe annonçait son mariage à 50/50 avec Senoble au sein de Senagral pour les produits ultrafrais sous MDD. Agrial augmente sa participation dans cette filiale à 51 %.
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BASSE-NORMANDIE Agrial structure sa branche lait
En deux ans, le groupe coopératif est passé de simple collecteur à véritable industriel.
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