Koch fertilizer investit le marché français. Ses volumes de ventes, essentiellement d'urée et de solution azotée, sont passés entre 2012 et 2013 de 260 000 à 480 000 t dont 50 000 t de Nexen. Lancée en 2012, cette urée granulée imprégnée d'un inhibiteur d'uréase est fabriquée sur le site de Rouen, dont la capacité est amenée à s'accroître de 70 000 à 100 000 t dans les deux à trois ans.
Nouveaux essais en vue
Selon les essais du fabricant, qui compte 13 salariés en France, « Nexen a une performance équivalente à l'ammonitrate, supérieure à la solution azotée dans 97 % des cas et supérieure à l'urée sur maïs grain dans 85 % des cas, résume l'animateur Benoît Carruelle. Et globalement, les conclusions d'Arvalis et de la distribution vont dans ce sens. » Constitué à 46 % d'azote, il est 37 % plus concentré que l'ammonitrate, « ce qui engendre moins de manipulation, appuie Eric Pietravalle, DG France. Et il n'est pas plus cher à l'unité ». Une centaine de sites d'essais sont à nouveau en place cette saison et des expérimentations sont à venir sur betteraves et pommes de terre. Koch compte aussi proposer une alternative en phosphore d'ici quelques années.
R. F.