Après des années de progression à deux chiffres, la société de conseil a connu une stabilisation de son chiffre d'affaires en 2013, à 3,5 M€. « On n'échappe pas à la morosité ambiante », commente Michel Portier, DG d'Agritel, regrettant ne pas avoir pu embaucher les huit personnes supplémentaires prévues initialement en 2013. Néanmoins, la société réaffirme sa volonté de devenir leader dans son secteur d'ici à cinq ans, grâce à son déploiement à l'international. L'année dernière, Agritel a ouvert un bureau en Chine et lancé une activité en Espagne. Elle compte bien rester en Ukraine quoi qu'il arrive. « Il est hors de question de fermer l'agence de Kiev. On ne peut pas avoir des données fiables sur la mer Noire sans y être présent, même si cela est compliqué. »
Objectif, l'Allemagne
« Nous sommes en train de nous positionner en Suède, et notre prochain objectif est l'Allemagne où nous sommes en train d'embaucher. » Pour 2014, Agritel ambitionne de vendre ses services dans plus de douze pays et veut proposer dans plusieurs langues son application sur smartphone de suivi des marchés lancée en décembre 2012 et téléchargée plus de 12 000 fois.
Renaud Fourreaux
