Eric Philippe, directeur général de Glon Sanders, affiche sa satisfaction face à la croissance de 8 % du chiffre d'affaires du pôle animal de Sofiprotéol, en 2012. Et cela sous la double impulsion de la progression de l'activité (le résultat net progresse de 2 % à 10,4 millions d'euros) et de l'augmentation du prix des matières premières.L'exportation, axe de développement affirméAvec 11 % (190 millions d'euros), l'exportation est encore assez restreinte mais constitue un axe de développement affirmé. La nutrition animale et la santé animale pèsent 62 % du chiffre d'affaires (980 M€ pour la nutrition animale, 102 M€ pour la santé animale), l'alimentation humaine s'arrogeant le reste (698 M€). Les investissements 2012 se sont élevés à 41 millions d'euros et le groupe poursuit sur cette tendance avec 37 M€ en 2013.Assurer la modernisation des outilsAu sein du groupe, Sanders a pesé 3,367 millions de tonnes d'aliments pour animaux en 2012 et compte vingt-trois usines dans l'Hexagone. La restructuration industrielle est incontournable pour assurer la modernisation des outils car si, en 2013, le groupe a déjà investi 15 millions d'euros dans ses usines d'aliments de Landrecies (Nord), Allègre-les-Fumades (Gard), Saint-Gérand (Morbihan) et Saint-Thégonnec (Finistère), il lui faudrait investir 100 M€ sur les six années à venir.D'où l'intérêt, explique son DG Bernard Mahé, de trouver des alliances : soit des accords de façonnage, soit des accords de joint-venture comme la récente Euralis Sanders dans le Sud-Ouest.
Yanne Boloh