Nutrition et santé animale Glon Sanders mise sur les alliances industrielles

Eric Philippe (à droite), DG de Glon, et Bernard Mahé, DG de Sanders comptent investir 100 millions d'euros sur les six années à venir dans les usines d'aliments. © Y BOLOH Eric Philippe (à droite), DG de Glon, et Bernard Mahé, DG de Sanders comptent investir 100 millions d'euros sur les six années à venir dans les usines d'aliments. © Y BOLOH
Eric Philippe (à droite), DG de Glon, et Bernard Mahé, DG de Sanders comptent investir 100 millions d'euros sur les six années à venir dans les usines d'aliments. © Y BOLOH Eric Philippe (à droite), DG de Glon, et Bernard Mahé, DG de Sanders comptent investir 100 millions d'euros sur les six années à venir dans les usines d'aliments. © Y BOLOH

A l'occasion du Space, le groupe Glon Sanders a annoncé de bons résultats pour 2012 mais plus de réserve pour 2013. Il poursuit ses plans d'investissements en privilégiant des alliances industrielles.

Eric Philippe, directeur général de Glon Sanders, affiche sa satisfaction face à la croissance de 8 % du chiffre d'affaires du pôle animal de Sofiprotéol, en 2012. Et cela sous la double impulsion de la progression de l'activité (le résultat net progresse de 2 % à 10,4 millions d'euros) et de l'augmentation du prix des matières premières.L'exportation, axe de développement affirméAvec 11 % (190 millions d'euros), l'exportation est encore assez restreinte mais constitue un axe de développement affirmé. La nutrition animale et la santé animale pèsent 62 % du chiffre d'affaires (980 M€ pour la nutrition animale, 102 M€ pour la santé animale), l'alimentation humaine s'arrogeant le reste (698 M€). Les investissements 2012 se sont élevés à 41 millions d'euros et le groupe poursuit sur cette tendance avec 37 M€ en 2013.Assurer la modernisation des outilsAu sein du groupe, Sanders a pesé 3,367 millions de tonnes d'aliments pour animaux en 2012 et compte vingt-trois usines dans l'Hexagone. La restructuration industrielle est incontournable pour assurer la modernisation des outils car si, en 2013, le groupe a déjà investi 15 millions d'euros dans ses usines d'aliments de Landrecies (Nord), Allègre-les-Fumades (Gard), Saint-Gérand (Morbihan) et Saint-Thégonnec (Finistère), il lui faudrait investir 100 M€ sur les six années à venir.D'où l'intérêt, explique son DG Bernard Mahé, de trouver des alliances : soit des accords de façonnage, soit des accords de joint-venture comme la récente Euralis Sanders dans le Sud-Ouest.

Yanne Boloh

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