«Grâce à son cycle végétatif très court, la caméline se positionne en interculture d’été. Elle stocke le carbone, restructure le sol, piège les nitrates, fournit du pollen en plein été aux butineuses et, surtout, elle produit une graine destinée à la fabrication de nouveaux biocarburants », vante Saipol qui conduit depuis 2018 un projet pilote de valorisation. Depuis 2020, la filiale industrielle du groupe Avril a d’ailleurs voulu aller plus loin pour réaliser un crash-test de faisabilité d’une filière grandeur nature. Elle s’est pour cela associée à huit organismes stockeurs, dont la Scael, Agrial et la coopérative de Creully. Deux campagnes d’essais ont déjà eu lieu en 2020 et 2021. Une nouvelle série est prévue en 2022. Les rendements attendus sont assez faibles, de l’ordre de 10 q/ha. Cependant, la conduite est quasiment la même que celle d’un couvert végétal classique. C’est donc une culture peu coûteuse et dont le potentiel de surface est très important sur le territoire français. Le prix de la graine payé par la filière est indexé sur le prix du colza.
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faites le plein d’énergies renouvelables Dossier Un crash-test pour la caméline

Avec Saipol, huit organismes stockeurs expérimentent jusqu’en 2022 la faisabilité d’une filière de production en interculture pour le marché des biocarburants.
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