La volatilité des marchés a eu pour effet d’amplifier une pression déjà forte au sein des équipes commerciales. L’enjeu est de préserver un métier qui garde plus que jamais son rôle indispensable de courroie de transmission avec le terrain.

« Il y a eu des jours où c’était très tendu. Vous étiez depuis 8 h le matin jusqu’au soir à 17 h à faire des contrats toute la journée et, au bout du compte, vous aviez la tête comme ça. Il faut aimer cela, sinon on ne tient pas plus d’un an ou deux », retrace Jérôme Baudoin, technico-commercial chez Sevépi, à propos de la période de volatilité vécue notamment pour la commercialisation de la récolte 2022. « En sachant qu’avant, il y avait déjà eu le Covid, où on avait été bien sollicités, et que maintenant on a un risque d’effet ciseau pour 2023. Et avant cela, il y a eu 2016 qui a été une année très difficile… Pour résumer, c’est la huitième année que c’est compliqué pour les équipes commerciales, qui sont parfois rincées ! », complète Maxime Thuillier, directeur céréales d’Unéal. En plus de cela, la volatilité s’est installée sur les marchés à partir de février 2022, en pleine période de campagne commerciale sur les approvisionnements en engrais et produits phytosanitaires.

Des équipes sur les rotules

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