De Sangosse lance le « zéro dans l’eau », pour une utilisation responsable et durable des produits antilimaces. Cette démarche, qui vise le zéro granulé dans l’eau, a pour objectif de promouvoir les bonnes pratiques autour de ces produits. Leur bonne utilisation sera la clé pour pérenniser l’homologation de tous les produits reposant seulement sur deux matières actives : le phosphate ferrique et le métaldéhyde.
Une boîte à outils
Cette initiative est portée par la plateforme en ligne www.zerodansleau.fr. « Ce site est la base de la démarche, c’est un outil pédagogique de référence, commente Arnaud Lagriffoul, responsable agriculture durable et filières de De Sangosse. Il se présente comme une boîte à outils dont l’objectif est de faciliter l’appropriation des bonnes pratiques par les acteurs agricoles, mais surtout les utilisateurs. »
Tous les acteurs agricoles peuvent adhérer à la démarche : distributeurs, prescripteurs, agriculteurs ou encore la presse agricole, les animateurs de bassins versants, mais aussi les syndicats d’eau potable. « L’objectif est de fédérer un maximum d’acteurs. C’est un engagement moral, il n’y a pas de contractualisation, mais chaque adhérent doit se donner les moyens de déployer la démarche et de promouvoir les bonnes pratiques », précise Arnaud Lagriffoul.
Une démarche ouverte à tous
L’adhésion, qui est gratuite, donne accès à un support clé en main digital qui permet de prendre connaissance de l’ensemble des outils : bandeaux, flyers, ou encore fiches techniques pour communiquer sur les bonnes pratiques auprès des utilisateurs.
Si cette démarche est à l’initiative de De Sangosse, elle a vocation à être « autoporteuse » : il n’y aura pas de communication sous le nom de l’entreprise, sauf pour faire connaître ses propres actions mises en place dans le cadre de cette démarche. « Son déploiement incombe de la responsabilité de chacun des acteurs impliqués », explique Christophe Zugaj, responsable de la communication institutionnelle et des affaires publiques chez De Sangosse.
Actuellement, « zéro dans l’eau » compte quatre partenaires, parmi lesquels des chambres d’agriculture et des bassins versants. « Mais nous ne sommes qu’au début, ajoute Arnaud Lagriffoul. D’autres firmes ont le souhait d’adhérer à la démarche. »