La production française d’aliments pour animaux a souffert en 2022, perdant 6,6 % en volume, soit plus que la moyenne européenne, mais un recul proche de celui des deux premiers : l’Espagne (- 5 %) et l’Allemagne (- 5,9 %). Plusieurs facteurs ont lourdement joué : l’influenza aviaire, qui a frappé non seulement le Sud-Ouest mais aussi les Pays de la Loire ; la décapitalisation des cheptels bovins et porcins ; et l’inflation, qui a modifié le comportement des consommateurs, comme constaté au niveau du segment bio avec 638 200 t (- 12 % par rapport à 2021).
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NUTRITION ANIMALE Garder le moral malgré la décroissance

La décapitalisation des cheptels inquiète le secteur de la nutrition animale autant, voire plus, que les épisodes conjoncturels de sécheresse ou les épizooties. La forte baisse des volumes de 2022 ne se compense pas en 2023, mais la nutrition animale renforce ses actions au service de l’élevage et veut faire reconnaître ses contributions positives.
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