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Une industrie fragilisée

Renaud Fourreaux
Renaud Fourreaux

L’industrie française en engrais minéraux est à la peine, celle en organique est mieux orientée.

«Des entreprises qui ferment, des consommations d’engrais à la baisse, l’industrie de la fertilisation est en grande difficulté », n’hésite pas à lâcher Florence Nys, déléguée générale de l’Unifa, qui signale d’ailleurs plusieurs désadhésions au syndicat. Seco fertilisants et les Engrais de Berry au Bac à la suite de leur arrêt, mais aussi des structures comme Amaltis, FCA ou Agera. Dans un contexte de prix moyens, le syndicat affiche un CA 2018 de 2,1 Mds€ pour ses adhérents, stable sur un an. Et il est vrai que les CA des majors du secteur ont été sensiblement les mêmes en 2018, en tout cas pour ceux qui ont bien voulu nous livrer leurs résultats. On note quand même une baisse de volume chez Yara (− 10,5 %) et une baisse de CA chez ICL ( 12,5 %), qui a d’ailleurs en France un nouveau directeur en la personne de Jérôme Vadot (ex-Roullier). Quant à Borealis, il fait peu de doute que l’autrichien soit en train de se séparer de son activité engrais. En tout cas, tout le monde en parle. Un dénouement est attendu bientôt.

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