«Des entreprises qui ferment, des consommations d’engrais à la baisse, l’industrie de la fertilisation est en grande difficulté », n’hésite pas à lâcher Florence Nys, déléguée générale de l’Unifa, qui signale d’ailleurs plusieurs désadhésions au syndicat. Seco fertilisants et les Engrais de Berry au Bac à la suite de leur arrêt, mais aussi des structures comme Amaltis, FCA ou Agera. Dans un contexte de prix moyens, le syndicat affiche un CA 2018 de 2,1 Mds€ pour ses adhérents, stable sur un an. Et il est vrai que les CA des majors du secteur ont été sensiblement les mêmes en 2018, en tout cas pour ceux qui ont bien voulu nous livrer leurs résultats. On note quand même une baisse de volume chez Yara (− 10,5 %) et une baisse de CA chez ICL (− 12,5 %), qui a d’ailleurs en France un nouveau directeur en la personne de Jérôme Vadot (ex-Roullier). Quant à Borealis, il fait peu de doute que l’autrichien soit en train de se séparer de son activité engrais. En tout cas, tout le monde en parle. Un dénouement est attendu bientôt.
L’industrie française en engrais minéraux est à la peine, celle en organique est mieux orientée.
540
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
34 %
Vous avez lu 34 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue