Une première fiche CEPP attribuée aux nettoyeurs séparateurs SJC

Philippe Guyomard, dirigeant associé de Schneider Jaquet, devant un nettoyeur séparateur SNST 3150, à la capacité de nettoyage sommaire de blé de 300 t/h, et éligible au CEPP.
Philippe Guyomard, dirigeant associé de Schneider Jaquet, devant un nettoyeur séparateur SNST 3150, à la capacité de nettoyage sommaire de blé de 300 t/h, et éligible au CEPP.

La gamme de nettoyeurs séparateurs de Schneider Jaquet (SJC) est le premier équipement de la sorte à être éligible au dispositif CEPP.

Basée à Saint-Barthélemy-d’Anjou dans le Maine-et-Loire, la société Schneider Jaquet (SJC) vient de communiquer sur l’éligibilité au dispositif CEPP de sa gamme de sept références commerciales de nettoyeurs séparateurs, d’un rendement de 2,5 t/h jusqu’à 400 t/h pour les plus importants. Pour information, Schneider Jaquet conçoit et fabrique depuis 150 ans différents équipements entrant dans le process du stockage du grain et va sortir prochainement une nouvelle gamme.

Une étude avec Arvalis

C’est la première fois qu’un équipement dans la catégorie du nettoyage des grains devient éligible aux CEPP. Il entre dans une des dix actions concernant les grains stockés, et plus précisément, l’action 2020-064 en agroéquipement, s’articulant autour de la prévention des infestations d’insectes au stockage au moyen d’équipements spécifiques.

En effet, Schneider Jaquet a pu démontrer que l’utilisation de ses équipements permet de lutter contre la prolifération des insectes au sein des lots de grains stockés. « Nous avons travaillé avec Arvalis sur l’effet significatif de nos outils sur la réduction du nombre d’insectes et leur non-prolifération par le fait de réduire les impuretés. Avec pour conséquence une baisse de l’usage de produits insecticides. Certains de nos clients ont même cessé leur utilisation grâce à nos machines », explique Philippe Guyomard, dirigeant associé de l’entreprise.

Pour le stockage à la ferme ou chez les OS

Cette nouvelle fiche CEPP, homologuée par un arrêté du 21 décembre dernier, précise que « l’action peut être à la fois préventive et curative. La protection des installations et des grains portée par cette fiche peut aussi bien prendre place dans les stockages à la ferme qu’au sein des organismes stockeurs. » Et le montant unitaire en certificats par tonne de capacité de stockage du site se monte à 0,009318.

Hélène Laurandel

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