L’impact environnemental de l’alimentation animale est lié d’une part à la production de ses matières premières, d’autre part à son influence sur les performances des élevages. Les outils que les filières des productions animales ont mis au point devraient bientôt prendre en compte davantage les efforts de ce maillon.
1 Optimiser les rations
L’optimisation des rations et des compléments alimentaires peut réduire les émissions de méthane entérique des ruminants de 20 à 40 %, selon Cécile Martin, directrice de recherche à l’Inrae Clermont-Ferrand. La chercheuse rappelait, lors de la session matières premières de l’Aftaa, le 21 mars dernier, l’importance de connaître les mécanismes d’action (nature des aliments ingérés, action des microorganismes qui les dégradent) pour bien raisonner les stratégies nutritionnelles. Il faut toutefois peser le pour et le contre : une ration riche en amidon ou en lipides aura un effet sur la réduction des émissions par kg de produit (lait ou viande), mais des incidences en amont pour leur production (céréales, oléagineux).
2 Améliorer l’efficacité alimentaire
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