Reconnaître que c’est une responsabilité de l’entreprise. Il y a une cinquantaine d’années, alors que la France était un pays davantage industriel, ce terme de vulnérabilité recouvrait les problèmes physiques, le handicap, la maladie, mais n’avait pas de connotation psychologique. Tout le monde allait au turbin et il ne fallait pas se plaindre. Mais depuis une quinzaine d’années, la notion de bonheur au travail a fait son apparition, dans la foulée de la création des start-up. Avec des nouveaux profils comme ces managers du bonheur qui ont installé des baby-foot et organisé des petits-déjeuners conviviaux. Le corollaire a été que, s’il était question d’épanouissement, il fallait reconnaître l’inverse, le mal-être. L’entreprise est peu à peu devenue l’endroit qui avait elle aussi une responsabilité sur notre santé, notre bonheur. Depuis, une de ses composantes de la souffrance professionnelle, la vulnérabilité, peut davantage s’exprimer.
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4 clés pour savoir exprimer sa vulnérabilité au travail

On considère parfois que la vulnérabilité ne relève que du domaine privé et n’a rien à faire dans le monde professionnel. Mais les grandes transformations du travail, la mondialisation, la concurrence, en imposant des défis nouveaux, ont contribué au règne de la performance et à mettre ses émotions de côté. Pourtant la vulnérabilité ne doit pas être vue comme une fragilité, explique Julien Bruno, psychologue du travail à Metz. Exprimée, comprise, gérée, elle peut même être facteur d’évolution dans une entreprise.
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