Elles sont 58 coops à répondre présentes pour le semi-marathon des coopératives qui va se dérouler le 23 septembre prochain à Liévin (Pas-de-Calais). Avec près de 200 participants pour le groupe Advitam, organisateur de cette 14e édition (et également pour le groupe InVivo), environ 140 pour Agrial, 90 pour Euralis, qui est sans doute la structure au siège social le plus éloigné de Liévin, avec le groupe Arterris. Chez Terre Atlantique, c’est plus de 20 % de l’effectif qui fait le déplacement (26 sur 113), et pour sa première participation, Tereos mobilise une quarantaine de collaborateurs de ses sites en Hauts-de-France.
« Nous étions bien moins nombreux chez Axéréal en 2018, observe Claire Audusseau, responsable communication d'Agrial et dont le service a pris en main la venue à cet évènement sportif. Nous avons lancé un appel à l'ensemble des collaborateurs du groupe et les participants viennent alors d'un peu partout, en bus, covoiturage ou train ».
Des commissions chez Euralis
Chez Euralis, on ne s’attendait pas à un tel niveau de participation. « Nous tablions plutôt sur une cinquantaine de personnes comme c’est éloigné de chez nous », avance Marilyne Rousset, de l’équipe organisatrice de ce déplacement. Cet élan illustre à quel point la dynamique perdure depuis la tenue de cet évènement sportif en 2016 dans leur territoire du Béarn. Une dynamique entretenue par la direction qui voit là l’opportunité de « fédérer les salariés de sites différents ». « Et nous avons une section course à pied qui contribue aussi à cet élan », ajoute Marilyne Rousset, qui fait partie de cette section et de la commission inscription et communication. « Nous avons gardé une organisation avec un système de commissions, quatre au total, et un comité de pilotage auquel participe la direction. Et chaque site a un référent. »
EMC2 challenge ses salariés
La direction d’EMC2 s’implique aussi en challengeant ses salariés autour du trophée « le bouclier des coopératives » qui voyage d’une entreprise à une autre depuis son lancement lors de l’édition de 1998, avec le concours de De Sangosse. La participation est alors passée de 10 à 15 personnes habituellement à 52 cette année. « C’est notre quatrième semi-marathon des coops et nous avons réussi à motiver plus de gens », avance Fabrice Igier, référent pour cet évènement qui permet « de nous réunir alors que nous ne connaissons pas forcément tout le monde dans notre groupe de 800 salariés ».
Resserrer les liens pour Tereos
De même pour Tereos, c’est une belle opportunité pour « accueillir nos collaborateurs qui viennent de différents sites et ne se connaissent pas et aussi de resserrer les liens avec le secteur coopératif », commente Marie Gaëlle Michelin, responsable communication interne, qui pourra les recevoir sur leur stand du Village partenaires.
Quant à Terre Atlantique, en Charente-Maritime, c’est, pour son DG, Christian Cordonnier, le retour au pays puisqu’il est ch’ti et fut DG adjoint d’Unéal (groupe Advitam). « Je vais revoir mes anciens collègues », nous confie-t-il tout en soulignant l’émulation en interne autour de cet évènement. « Nous avons des marathoniens dans la coop comme Sonia Clavurier, notre responsable communication, qui gère l’organisation de notre participation, et une équipe d’assistantes qui marchent régulièrement ensemble le midi. »
Des entraînements collectifs
Cette émulation se traduit dans les préparatifs. Chaque équipe a son propre maillot pour la course. EMC2 court toutefois sous le nom d’Area, leur centrale d’achat en appro. Et Euralis a prévu également, pour la soirée, un polo pour chacun ou chacune. Certaines coops organisent des entraînements collectifs. « Nous courons ensemble au niveau du siège social à Lescar. Pour les autres sites du groupe, nous leur avons proposé un plan d’entraînement », précise Marilyne Rousset.

Pour sa part, Advitam a programmé trois courses collectives entre mars et juin et des entraînements entre-temps. « Nous avons mis en place, par secteur géographique, des relais qui ont sensibilisé les salariés à participer au semi-marathon et centralisent les entraînements. Cet évènement sportif génère un bel élan positif et de la cohésion dans le groupe », explique Patrick Lardier, qui organisait les déplacements aux différentes éditions depuis la première participation en 1998 et qui est membre de la commission sport de La Terre de cœur, association créée par Advitam pour cette 14e édition.
« Être au cœur de nos messages »
Des courses sont également au programme chez EMC2. « En mars, nous avons couru le trail des Tranchées, à Verdun, et nous avons été les premiers par équipe », relate Fabrice Igier, qui court régulièrement aux couleurs de sa coopérative et a découvert cette passion il y a dix ans grâce à un ancien collègue référent du semi-marathon des coops.

Et chez Tereos, cet évènement s’inscrit dans la lignée d’une initiative qualité de vie et bien-être au travail, « Tereos in motion », en place depuis trois ans dans tout le groupe et qui s’appuie sur une appli de la start-up United Heroes. « Nous avons un challenge sportif annuel sur un mois dans lequel le semi-marathon va pouvoir compter », précise Marie Gaëlle Michelin, informée de cet évènement par l’amont agricole du groupe qui a fait remonter l’invitation d’Advitam. « Nous avons pesé le pour et le contre et nous avons vu que nous pouvions être au cœur de nos messages. »
Le trophée du bouclier des coops
Participer à ce semi-marathon représente aussi un défi en tant que tel pour Tereos car « c’est une façon de mettre le pied à l’étrier pour développer un collectif sportif plus transversal entre les sites du groupe. Jusqu’à maintenant, ce collectif existe au niveau de chaque site. »

C’est aussi un challenge pour Euralis qui aimerait garder le trophée du bouclier des coopératives, ramené à Lescar lors de la dernière édition.
Un réel engouement collectif
Et chacun à sa façon souhaite préserver cet évènement. Pour Maryline, « c’est un moment très convivial et qui permet de faire de belles rencontres avec lesquelles nous restons en contact ». Fabrice souligne l’existence « d’un réel engouement collectif, et au-delà de la performance, il y a surtout le partage et le soutien. Rien ne sera perdu car le fait de nous recroiser dans l’entreprise permet de se rappeler des souvenirs. » Et de son côté, Patrick espère de tout cœur « conserver l’élan sportif qui s’est mis en place dans le groupe. Les entraînements collectifs sont un moment très agréable et permettent de se rencontrer dans un autre contexte. »