Sanders prévoit 4 M€ d’aides aux éleveurs

De gauche à droite, mardi 2 juillet, au siège de Sanders, à Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Côme Lagrée, directeur de la zone ouest, Loïc Gandubert, directeur supply chain, Philippe Manry, DG, et Sophie Thouenon, directrice RSE et nutrition protéinée.
De gauche à droite, mardi 2 juillet, au siège de Sanders, à Bruz (Ille-et-Vilaine), Jean-Côme Lagrée, directeur de la zone ouest, Loïc Gandubert, directeur supply chain, Philippe Manry, DG, et Sophie Thouenon, directrice RSE et nutrition protéinée. © Avril

Le troisième plan d’aide à l’élevage de Sanders est doté de 4 M€. Les dossiers sont à déposer avant fin décembre. Les deux premiers, de 6 M€ chacun, ont permis au fabricant d’aliments de soutenir quelque 1 800 élevages.

Lors d’une conférence de presse, mardi 2 juillet, à Bruz (Ille-et-Vilaine), Sanders, qui vient de finaliser l'acquisition de l'activité nutrition animale de Soufflet Agriculture, a dévoilé les modalités de son troisième plan d’aides, doté d’un montant total de 4 M€. « Ce plan renforce notre engagement en faveur de la pérennité de l’élevage, insiste Philippe Manry, directeur général de Sanders. Il facilite la transmission et contribue, par la modernisation, au bien-être des éleveurs et des animaux ainsi qu’à la décarbonation des fermes. »

Aucune condition

D’ici le 31 décembre 2024, les éleveurs et leurs technico-commerciaux Sanders pourront déposer un dossier de demande d’aide pour la création, l’installation ou la reprise d’une exploitation, mais aussi pour le financement d’investissements pour la rénovation d’un bâtiment disposant d’une autorisation de production et pourtant inutilisé, voire la création d’un atelier de transformation (fromagerie ou boucherie).

Aucune condition en termes d’espèce animale ou de localisation sur le territoire n’est imposée ni même celle d’être client de la marque, la seule restriction étant de ne pas avoir bénéficié de plus de 2 500 € d’aides lors d’un des deux précédents plans.

Une fois le dossier construit avec son TC, l’éleveur reçoit une réponse en un mois. Si son projet est validé, il signe un contrat avec Sanders : la firme s’engage à verser la somme convenue dans le dossier dans les 30 jours après la présentation de la facture acquittée par l’éleveur. De son côté, celui-ci s’engage sur l’achat d’aliments, de produits nutritionnels ou d’hygiène.

Jusqu’à 79 000 € pour les précédents plans

Les deux précédents plans étaient dotés chacun de 6 M€, tous visant à limiter la décapitalisation des cheptels français en soutenant avant tout les jeunes installés depuis moins de cinq ans.

Plus de 1 800 éleveurs en ont bénéficié à travers 334 projets d’installation soutenus et 1 474 projets de modernisation et de décarbonation accompagnés, avec jusqu’à 79 000 € d’aide pour une exploitation.

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