"Je suis très favorable à l'identification de produits agroalimentaires par des marques géographiques, telles que la marque Sud-Ouest, actuellement en cours de création, car cela améliore l'image du produit, mais il ne faut pas que cela déstructure le prix, explique-t-il. Celui-ci a toujours été le premier " driver " historique de la consommation et c'est ce que cherche le client en premier lieu. En revanche, la vente directe ou en magasin de proximité ne réglera jamais le problème de l'agriculture. Elle restera toujours un marché de niche et ne sera jamais un levier pour la consommation de masse. " Quoi qu'il en soit, en Midi-Pyrénées, l'activité des circuits courts représente d'ores et déjà près de 20 % du chiffre d'affaires de l'agriculture et génère de la valeur ajoutée. Et les magasins de producteurs, notamment ceux mis en place par les coopératives, se développent. " Concernant la marque Sud-Ouest, nous travaillons sur le cahier des charges, tout d'abord pour l'utiliser comme bannière commune dans les salons professionnels, les conventions d'affaires ou lors d'opérations commerciales en grandes surfaces, confie Catherine Bacquié, codirectrice de la FRC2A. Elle sera présentée au prochain Salon de l'agriculture. Ensuite, nous travaillerons sur l'étiquetage des produits, pour lequel les GMS ont réaffirmé leur intérêt. "
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MIDI-PYRÉNÉES FRC2A : l'intérêt d'une marque territoriale
Olivier Dauvers, expert du commerce et de la consommation, invité à l'AG de la FRC2A, soutient le projet de création d'une marque Sud-Ouest.
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