Lors de sa conférence de rentrée, Philippe Mangin, président de Coop de France, s'est inquiété de la forte progression des encours agriculteurs dans les coops et de la dégradation des revenus. « Il faut impérativement obtenir une hausse des prix de vente des produits agricoles auprès de la distribution et des consommateurs, a-t-il martelé. Nous n'avons plus le choix ! » D'autant plus que « le prix de la matière première est de moins en moins corrélé au prix de vente en rayon ». Il a pointé deux exemples flagrants : « Si le prix de l'orge a doublé, celui du pack de 12 bières n'augmente que de 1,2 % (...) Une hausse de 1 centime de la viande de porc chez le boucher, c'est 10 centimes de mieux à la production au cadran ». Selon lui, quand on voit avec quelle facilité les pouvoirs publics répercutent une hausse du prix du gaz, « il est possible de faire passer cette revalorisation sans mettre à mal la consommation en France ». Encore faut-il que les GMS ne s'approvisionnent pas ailleurs d'où l'importance de mentionner l'origine de la production. « Il faut profiter de la demande des consommateurs, de proximité et d'assurance, pour faire passer ces légères hausses, conclut le président. Et travailler plus près de la grande distribution. »
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REVENUS AGRICOLES Augmenter les prix !
Coop de France, par la voix de son président, milite pour la hausse des prix à la production.
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