Arrivé à la tête d'Axéréal, en avril 2009, Dominique Bamas n'a pas convaincu le conseil d'administration, qui l'a remercié fin juillet. Les élus lui reprochent la lenteur de l'unification des deux coopératives sur leurs métiers de base. « Nous nous sommes regroupés pour nous donner un levier économique, il faut désormais en avoir davantage de concrétisation », rapporte Thierry Renard, directeur de la communication du groupe. Certes, les services appro et commercialisation des céréales sont communs, mais Axéréal conserve encore deux sièges, et les politiques agriculteurs sont toujours distinctes, de même que les services développement. De plus, la crise semble provenir d'une divergence de stratégie entre Agralys et Epis-Centre. Pour beaucoup, la culture de la compétitivité d'Agralys, qui intervient sur une zone d'activité plus concurrentielle, ne serait pas partagée par Epis-Centre. Après une phase d'observation, la première demanderait des comptes à la seconde sur les charges et les marges de chaque centre de profit (le groupe compte 120 filiales). Au-delà du départ du directeur général, la crise de gouvernance semble donc plus profonde. Le conseil d'administration, composé à parts égales d'élus d'Agralys et d'EpisCentre, doit désormais définir un cap clair et commun à tous.
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CENTRE Crise de gouvernance chez Axéréal
Le directeur général Dominique Bamas est remercié en raison du retard dans la fusion entre Agralys et Epis-Centre.
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