La fin des quotas et l'effondrement des cours du sucre qui s'en est suivi ont décidément de fortes répercussions chez les industriels et les producteurs de betteraves français. Après la crise de gouvernance qui s'est installée chez Tereos (lire p. 7) depuis le mois de juillet 2018, c'est au tour de Saint Louis Sucre, filiale depuis 2001 de Südzucker, de faire les frais d'une conjoncture très compliquée. Si le groupe allemand pensait fermer deux de ses quatre sucreries françaises, celles de Cagny dans le Calvados et d'Eppeville dans la Somme après la campagne 2020, sans que cela ne fasse trop de vagues, ce n'est vraiment pas le cas. Depuis qu'il a annoncé son projet le 14 février, non seulement les salariés et les planteurs du groupe se sont mobilisés à plusieurs reprises, mais les syndicats et les politiques font aussi pression sans relâche sur le groupe allemand, et ce au plus haut niveau de l'État, puisque plusieurs ministres sont déjà montés au créneau.
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SUCRE Bras de fer avec Südzucker

Le groupe allemand Südzucker a décidé de faire porter l'essentiel de sa restructuration sur la France et, malgré les fortes pressions, il n'en démord pas.
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