Si Agribio Union a tenu à aller au bout de la construction de son silo de Roquelaure (Gers), certains projets sont revus à la baisse, voire remis en cause.
Si Agribio Union a tenu à aller au bout de la construction de son silo de Roquelaure (Gers), certains projets sont revus à la baisse, voire remis en cause. ©C. ZOIA

Passées d’un boom à une chute du marché, avec des investissements engagés, les entreprises s’organisent pour passer le cap. Les OS doivent gérer des cours plus volatils, et des stocks importants et persistants.

Face à la crise, les agriculteurs bio sont en première ligne, et la pérennité de certaines fermes pourrait être remise en question. Mais les coopératives et négoces sont aussi touchés. Commercialement, la prise de risque est aujourd’hui exacerbée. Historiquement, les marchés bio étaient stables : les prix étaient construits à partir des coûts de production, et leur volatilité était limitée, rappelle Stéphane Vanrenterghem, avec 50 à 70 €/t de variation au maximum, ce qui limitait les risques pour toute la filière. Aujourd’hui, « le risque est de banaliser le bio par rapport au conventionnel pour les espèces en surplus, pointe le directeur d’Agribio Union. À court terme, temporairement, on ne peut plus garantir un prix en prime sur le conventionnel pour certaines espèces. À moyen terme, les prix devront obligatoirement à nouveau couvrir les coûts de production. » En Isère, Mélanie Jouve, responsable développement agriculture biologique à la Maison François Cholat, et responsable animation commerciale chez Aliments Marion, témoigne : « C’est difficile d’anticiper une telle baisse du marché alors qu’on a acheté, pour les négoces comme pour les agriculteurs, et il faut pouvoir assumer ensuite. »

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