L’autonomie alimentaire est fragile dans le domaine des produits animaux. D’exportatrice nette, la France affiche désormais ses déséquilibres, non seulement en volailles et en viande bovine, mais aussi pour la première fois en porc et en lait.

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Avec une nouvelle baisse de production d’aliments pour animaux attendue autour de 0,7 % après une année 2022 à -6,4 %, la situation de la nutrition animale française reflète la déprise de l’élevage. La lutte contre la décapitalisation des cheptels est entrée dans le débat public. Le rapport de la Cour des comptes, qui préconise une réduction importante du cheptel, a fait bondir toutes les filières, alors que la désaffection du métier d’éleveur engendre toujours plus d’importations.
L’autonomie alimentaire est fragile dans le domaine des produits animaux. D’exportatrice nette, la France affiche désormais ses déséquilibres, non seulement en volailles et en viande bovine, mais aussi pour la première fois en porc et en lait.
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