Sur les onze premiers mois de la campagne 2020-2021 (de juillet à mai), la production française d’aliments pour animaux affiche une légère baisse de 0,7 %. Mais le mois de mai a été plutôt bon avec + 1,6 % au niveau national, selon les premières données de La Coopération agricole Nutrition animale et du Snia. Les prévisions annoncent donc une nouvelle stabilité, voire une légère hausse pour l’année 2021. En effet, les aliments pour bovins progressent quand les marchés des protéines sont chers ; les éleveurs ayant dans ce cas tendance à utiliser les taux de couverture des fabricants d’aliments qui tempèrent la hausse du soja, plutôt que d’acheter des matières premières. Pour 2021, les experts européens de la Fefac sont, quant à eux, moins optimistes pour l’UE. Ils observent le contexte sanitaire (influenza aviaire et fièvre porcine africaine), aggravé par l’augmentation très forte des prix des matières premières qui pèse sur la rentabilité des filières avicoles et porcines. La fédération européenne souligne par ailleurs les pressions réglementaires croissantes dans le domaine de l’environnement (Green Deal et législations nationales) et du bien-être animal. Elle s’attend donc dans l’UE à une décroissance en volume cette année.

Avec depuis l’été 2020 un contexte haussier des matières premières, dont l’explosion de la prime non-OGM, et la fièvre porcine africaine qui frappe aux portes des élevages porcins outre-Rhin après l’influenza aviaire dans le Sud-Ouest, la cour des fabricants d’aliments pour animaux est pleine d’embûches mais leurs volumes restent assez stables. Par Yanne Boloh
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