« Faute de compétitivité suffisante, les ventes en valeur reculent vers les pays situés en Amérique ou en Asie », avertissait l’Usipa, organisation représentative des quatre amidonniers français (ADM, Cargill, Roquette et Tereos), au moment de son assemblée générale fin septembre. En effet, en 2023, selon les données fournies par les douanes françaises, le grand export a reculé, en valeur, de 51 % vers les États-Unis et de 25 % vers la Chine. De ce fait, l’activité export, qui contribue très largement à l’activité de l’amidonnerie française (voir infographie), connaît globalement un certain ralentissement avec des ventes en valeur qui représentent 69 % du chiffre d’affaires en 2023 contre 75 % du CA en 2022. Cependant, les ventes (en valeur) progressent vers d’autres destinations hors Union européenne comme la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse, et vers l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique pour l’UE.

L’année 2023 s’est soldée, pour les amidonniers français, par une forte baisse des exportations vers les destinations lointaines, une hausse inédite des importations de produits amylacés et un recul du marché national.
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